Après des coups de feu, un sentiment d’insécurité s’installe dans une résidence de Boisripeaux Abymes

La résidence Cléopatre à Boisripeaux Abymes où les coups de feu ont été tirés samedi soir (16/02/2025)
Samedi dernier des coups de feu ont eu lieu dans la résidence Cléopâtre à Boisripeaux aux Abymes. Des plombs ont été retrouvés dans le domicile d’un couple, pris pour cible par des tireurs. Le brise-vue de la galerie a été percé de dizaines de trous. Toujours sous le choc, ils racontent.

Il était aux environs de 21h30, 22h samedi dernier (16 février). Alors que le couple venait à peine de se coucher, leur appartement a été visé par des tirs. Les plombs ont transpercé leur brise-vue et se sont échoués sur leur galerie. 

Témoignage du couple de résidents ayant subi les coups de feu ©Rudy Rilcy - Guadeloupe la 1ère

La gravité des faits s’inscrit dans la droite ligne d’une montée progressive des tensions dans cette résidence de Boisripeaux. Aussi, le couple vit désormais dans la peur et dans la colère. Et ne souhaite plus habiter dans le quartier. Car cet engrenage de violence fait ressurgir sa crainte d'être une victime collatérale de règlements de comptes entre voyous du quartier.

Selon les résidents, des rassemblements et des échanges violents ont souvent lieu vers ces carbets en bas de la résidence

Ce n'est pas la première fois que ce type d'accident se produit dans cette résidence. Il y a eu deux morts déjà en bas des immeubles.

Il y a déjà eu des réglements de comptes et des échanges de coups de feu. C'est dommage car il fait bon vivre dans cette résidence. On voudrait pouvoir vivre sans risquer sa vie.

José Manclière, président Association des locataires à la Résidence Cléopâtre 

Agressions, sentiment d'insécurité, tout se mélange un peu. La résidence Cléopâtre fait peur. Les résidents souhaitent un soutien plus poussé de l’Etat. Mais face aux phénomènes des armes toujours plus présentes dans le territoire et, cela, malgré les différentes campagnes déposez les armes, les tirs de samedi soir ne vont certainement pas rassurer.