Il était aux environs de 21h30, 22h samedi dernier (16 février). Alors que le couple venait à peine de se coucher, leur appartement a été visé par des tirs. Les plombs ont transpercé leur brise-vue et se sont échoués sur leur galerie.
La gravité des faits s’inscrit dans la droite ligne d’une montée progressive des tensions dans cette résidence de Boisripeaux. Aussi, le couple vit désormais dans la peur et dans la colère. Et ne souhaite plus habiter dans le quartier. Car cet engrenage de violence fait ressurgir sa crainte d'être une victime collatérale de règlements de comptes entre voyous du quartier.
Ce n'est pas la première fois que ce type d'accident se produit dans cette résidence. Il y a eu deux morts déjà en bas des immeubles.
Il y a déjà eu des réglements de comptes et des échanges de coups de feu. C'est dommage car il fait bon vivre dans cette résidence. On voudrait pouvoir vivre sans risquer sa vie.
José Manclière, président Association des locataires à la Résidence Cléopâtre
Agressions, sentiment d'insécurité, tout se mélange un peu. La résidence Cléopâtre fait peur. Les résidents souhaitent un soutien plus poussé de l’Etat. Mais face aux phénomènes des armes toujours plus présentes dans le territoire et, cela, malgré les différentes campagnes déposez les armes, les tirs de samedi soir ne vont certainement pas rassurer.