INSEE/ Hausse des prix de 0,9% depuis juillet et de 3,3% sur un an, en Guadeloupe

Tous les secteurs ont été touchés par les hausses des prix, entre juillet et novembre 2021 : +0,9% sur le semestre et +3,3% sur un an. C'est le résultat d'une étude, sur l'indice des prix à la consommation, menée par l'INSEE.

La flambée des prix à la consommation, en Guadeloupe, est l'objet d'une étude publiée mardi 4 janvier 2022 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Au cours du second semestre 2021, ces prix ont en effet connu une forte hausse, dans tous les secteurs, en particulier dans l’énergie et l’alimentation : +0,9%, tous secteurs confondus. Sur un an, l’augmentation est de 3,3%. 

La vie toujours chère  

La vie chère est quasiment structurelle, dans le département. Elle figure d'ailleurs parmi les nombreux problèmes soulevés par le Collectif d'organisations en lutte, actuellement, localement.
Et les derniers chiffres décortiqués par l'INSEE ne semblent guère vouloir inverser la courbe.

Ce n’est donc pas qu’une impression : sur un an, les tarifs, dans la plupart des secteurs, étaient en augmentation.

L'énergie et l'alimentation en tête

Une augmentation qui concerne, de prime abord, l’énergie, qui a enregistré la plus forte progression, sur les quatre derniers mois de l'année 2021 : 5,9%. Les prix ont notamment gonflé, avec la hausse des prix pétroliers : sur une année, nous en sommes à 35,6% d’augmentation, pour ces dépenses, soit +8,5% pour le gazole et +20% pour la bouteille de gaz, par exemple ; ce qui est considérable.

L’alimentation en a pris aussi un coup (+0,8% entre juillet et décembre), en raison de la forte augmentation des prix des produits frais (+6,8% sur 4 mois), pourtant très prisés des Guadeloupéens.

Même tendance à la hausse, pour les produits manufacturés (+0,7%) et pour les services (+0,3%), mais de façon plus contenue.

Mais ces données ne reflètent toutefois par entièrement la situation. En raison de la crise sanitaire, le second semestre de l'an dernier a été tronqué et les mois d’août et d’octobre n’ont pas été pris en compte.

Pour aller plus loin, le rapport complet de l'étude de l'INSEE est accessible en cliquant ici.