Une enquête est en cours pour déterminer les causes du crash aérien de La Dominique. Dans ce type d'accident, la boîte noire est précieuse pour comprendre les circonstances du drame. Mais le Cessna 172 skyhawk dans lequel ont péri, dimanche 26 janvier, 4 occupants de la Martinique, n'en possédait pas, car non obligatoire sur les vols de tourisme.
Les recherches doivent donc prendre d'autres directions.
La première chose, c'est l'avion lui-même. À qui appartenait-il ? Quelle était la maintenance régulière obligatoire avec un carnet de vol de l'avion. Et ensuite, on va enquêter sur les qualifications du pilote, sa visite médicale, ses contrôles en vol. Et à la fin, on va regarder l'état de l'avion, les débris, où on peut trouver des indices.
Gérard Feldzer, président "Aviation sans frontières"
Le 26 janvier dernier, l'avion avait décollé de l'aéroport Charles Douglas, au nord-est de La Dominique. Il aurait, selon les premiers éléments, percuté une montagne dans le secteur de La Plaine pour une raison encore inexpliquée.
Nos hypothèses qui concernent ce crash sont une faute de pilotage ou un défaut technique. Il va y avoir besoin de beaucoup de temps parce que l'on va analyser les débris de l'avion un par un. Et cela prend du temps, avec une probabilité de dénicher la vérité qui est assez faible, malgré tout.
Gérard Feldzer
Les équipes de secours recherchent toujours des solutions pour récupérer les deux corps restés dans l'appareil, localisés dans une zone géographique particulièrement difficile d'accès.
Pour la première fois, les autorités dominiquaises se sont exprimées afin de faire le point l'avancée des opérations, notamment la récupération des corps. Elles expliquent avoir dans un premier temps respecté le deuil des familles.