Le CIPPA, le comité d’initiative pour un projet alternatif a contribué au prochain Congrès des élus

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Le parti d’Alain Plaisir reste campé sur ses positions. Cette contribution découle de constats économiques qui plombent le quotidien de la Guadeloupe selon le CIPPA. L’organisation politique se prononce pour un régime d’autonomie aux compétences négociées.

Pour le CIPPA, il faut une évolution statutaire de la Guadeloupe. L’actuel statut n’est pas adapté. Il bloque toute transformation en profondeur de l’archipel.

C’est au détour d’une phrase sur le statut PTOM dans le cadre de l’Union Européenne que le comité d’initiative populaire pour un projet alternatif affirme qu’il faut un « régime d’autonomie aux compétences négociées ».
L’affirmation politique forte de la contribution, c’est la revendication d’un statut de pays et territoire d’outre-mer au sein de l’Union Européenne. Le CIPPA fait principalement des constats de dysfonctionnements économiques. Les cultures d’exportations de notre territoire sont en déclins. Il faut mettre fin au système de dépendance économique, de subventions de la Guadeloupe.

Cela passe par une protection accrue de certaines productions, sans tomber dans un protectionnisme généralisé aux effets pervers. Il faut reconquérir le marché intérieur avec des fixations de prix agricoles, industriels et d’importations. Un marché intérieur qui doit être soutenu par les collectivités locales dans les marchés publics. Un soutien financier au domaine agricole est aussi préconisé.

La pierre angulaire reste un statut fiscal particulier. Avec la mise en place de taxes en remplacement des droits douaniers actuels, de taxes sur certaines importations.

Enfin l’épineux dossier de l’octroi de mer n’est pas éludé. Le CIPPA lui préfère une taxe locale « instrument de l’autonomie des collectivités, moteur financier, et moteur économique ».