Si le cadre se prête souvent aux grandes réunions, c'est dans une salle plus restreinte que les élus de la commission ad hoc avec en tête les exécutifs des deux collectivités majeures, se sont retrouvés ce lundi après-midi à la résidence départementale au Gosier.
Une réunion prévue de longue date mais qui se tenait après la publication le matin même d'une tribune signée par le président de Région sur sa manière de concevoir "l'amélioration du quotidien des Guadeloupéens" et singulièrement "la nécessité d'une évolution institutionnelle pour l'Archipel guadeloupéen.
Une prise de position qui répondait probablement à des critiques dressées contre lui ici et là et auxquelles il souhaitait répondre.
Pourtant, la proximité avec la tenue de la réunion de la commission ad hoc ne pouvait en rien relever du hasard. Bien plus, c'était l'occasion pour le chef de l'Exécutif régional de prendre à témoin la population guadeloupéenne sur les positions qui sont les siennes en matière d'évolution institutionnelle.
Mais peut-être parce que l'atmosphère n'était pas aux vents antagonistes, cette tribune évoquée dans les discussions, n'a pas empêché la réunion de suivre son cours et même de permettre de déterminer une méthode sur laquelle toutes les parties ont donné leur accord.
Le président du Département souhaite maintenant pouvoir organiser durant ce premier semestre un congrès conclusif qui permettra d'aboutir à la rédaction d'une loi organique qui intégrera toutes les résolutions adoptées lors du Congrès du 12 juin 2024.
Et les deux présidents insistent pour afficher leur attachement à une consultation de la population avant d'aller plus loin dans ce chemin vers l'évolution institutionnelle.