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Courrier du Front international de décolonisation
C’est comme cela que s’achève le courrier envoyé par le Front international de décolonisation au président français… Un courrier de 4 pages rédigé en Anglais qui développe la démarche de ce front fraîchement créé à Nouméa. Le choix de la langue anglaise n’est pas anodin.
En effet, avec ce courrier le FID veut s’adresser au monde et particulièrement aux Instances internationales comme l’ONU. Pour une inscription de ces territoires dans la liste des pays à décoloniser. Cette nouvelle alliance vient rappeler à la France un positionnement qui, selon ces mouvements, ne fonctionne pas et n’a jamais fonctionné. Le FID étaye ses propos et cite dans ce courrier plusieurs résolutions des Nations Unies notamment celle faisant référence au droit des peuples et des nations à une auto-détermination. Le front de décolonisation évoque également, les échecs français, notamment dans le dossier Kanak ou dans certains pays d’Afrique.
Dans cette lettre ouverte, cette nouvelle organisation, dénonce ce qu’elle considère comme "des mensonges de l’Etat" mais tient à préciser qu’elle ne blâme en aucun cas le peuple français sur ces questions. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, en réponse à la création de ce Front, estime que c’est l’Azerbaïdjan qui est la manœuvre. Le ministre dénonce des opérations d’ingérence et de déstabilisation sur les territoires ultra marins. Le Front de décolonisation dément ces accusations et considère comme un mépris, de penser que ses aspirations à la liberté seraient télécommandées.
Ce premier courrier du FID démontre une nouvelle stratégie de ces organisations : celle de prendre à témoin le monde pour marcher vers ce qu’elle appelle "la libération des peuples dans les anciennes colonies françaises".