16 policiers et gendarmes supplémentaires seront affectés en Guadeloupe d’ici septembre, pour faire face à l’augmentation de la violence. Mais ce renfort, annoncé hier par le ministre de l’Intérieur, est insuffisant, selon les syndicats.
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Ary Chalus, député et Président du Conseil régional a interpellé le Ministre de l'intérieur sur la problématique de la sécurité. Face à la recrudescence des faits de violence lié au trafic international de drogue et d'armes à feu, le Député a alerté le Gouvernement sur la présence inquiétante de ces armes. Il a évoqué la nécessité de mettre en place des dispositifs permanents et a demandé un renforcement des effectfs de police. Le député guadeloupéen a fait le parallèle entre l’état d’urgence toujours en vigueur dans l’hexagone et l’urgence sécuritaire qui existe, à ses yeux, en Guadeloupe, du fait des trafics d’armes et de drogue, et des sous-effectifs policiers et pénitentiaires, pour lesquels il propose d’encourager les retours au pays.
Ecoutez Ary Chalus suivie de la réponse du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve :
La réaction des syndicats de policiers ne s’est pas fait attendre, après l’annonce de ce renfort des forces de l’ordre. Pour le syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, le compte n’y est pas. Selon Patrice Abdallah, son secrétaire départemental, la balance est en défaveur de la Guadeloupe. Selon lui, cette année les services de police de Guadeloupe ont perdu 19 postes, à cause des départs à la retraite ou des fins de séjour de certains fonctionnaires.
Ecoutez Ary Chalus suivie de la réponse du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve :
La réaction des syndicats de policiers ne s’est pas fait attendre, après l’annonce de ce renfort des forces de l’ordre. Pour le syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière, le compte n’y est pas. Selon Patrice Abdallah, son secrétaire départemental, la balance est en défaveur de la Guadeloupe. Selon lui, cette année les services de police de Guadeloupe ont perdu 19 postes, à cause des départs à la retraite ou des fins de séjour de certains fonctionnaires.