Le secrétaire de la CGTG Jean-Marie Nomertin convoqué par la gendarmerie, après le barrage de Fond Sarail

Le secrétaire de la CGTG s'est rendu à sa convocation par les gendarmes de la brigade de recherches de Pointe-à-Pitre, pour les barrages en soutien aux agents d’Antilles Sûreté, ce samedi 17 octobre. Il est soutenu par de nombreuses organisations syndicales.  
« Ceux qui oeuvrent pour les travailleurs sont traînés devant la justice et les nantis bénéficient de largesses »… Jean-Marie Nomertin n’est pas intimidé, il est même combatif. Le secrétaire général de la CGTG est convoqué ce jour par les gendarmes pour les barrages en soutien aux agents d’Antilles Sûreté.
 

Convoqué pour son rôle dans le barrage de Fond Sarail 

C'est à l'heure, à 9 heures, que Jean-Marie Nomertin est arrivé devant les locaux de la brigade de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, ce samedi 17 octobre. Entouré de nombreux soutiens, le syndicaliste a d'abord pris la parole, toujours pour dénoncer des inégalités qui perdurent, selon lui, dans le département. Puis s'est rendu à sa convocation, non sans un dernier mot à destination de ses sympathisants.
Le secrétaire général de la CGTG est convoqué pour les barrages en soutien aux agents d’Antilles Sûreté. Selon la Confédération Générale du Travail de la Guadeloupe, il lui est reproché "d’avoir organisé une manifestation sur la voie publique sans déclaration, entrave à la circulation des véhicules sur la voie publique". 
24 heures avant sa convocation, une conférence de presse au siège de la CGTG était organisée afin de faire le point sur les conflits dans lesquels est engagé le syndicat. 
©guadeloupe
 

Les syndicats solidaires 

Le leader syndical dénonce les différences de traitement entre ceux qui défendent les travailleurs et ceux qu’il qualifie de nantis… Il appelle à la poursuite de la lutte.
Le syndicat est sur de nombreux fronts de la gronde sociale… Et il bénéficie du soutien de plusieurs autres organisations syndicales : CFTC, FAEN SNCL, FO, FSU, Solidaires Guadeloupe, SPEG, SUD PTT GWA, Sunicag, UGTG et UNSA. Dans une motion de solidarité, signée par Elie Domota, représentant de l'intersyndicale, ils condamnent "les tentatives de diabolisation de l'action syndicale, les pressions et la répression à l’encontre des travailleurs en lutte", "dénoncent la remise en cause du droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications et invitent les travailleurs à prendre une part active dans toutes les actions de solidarité pour faire reculer la répression". Le secrétaire général de l'UGTG qui se trouvait également à Miquel, à Pointe-à-Pitre, ce samedi matin.