Restera, ne restera pas ? La question est posée, mais pour l'instant, selon le directeur général de la compagnie, Onick Deravel, la décision n'est pas actée. Le Ruby Express, le catamaran rapide de la compagnie FRS l'Express des îles, est arrivé en Guadeloupe en juillet dernier. L'option de son départ, si elle est validée, pourrait être envisagée en juin prochain.
Ce catamaran est le plus long de la flotte (il mesure 60 mètres), pas le plus gros en termes de capacité de transport de passagers (il compte 428 places) mais il présente l'avantage de pouvoir contenir jusqu’à 53 véhicules sur son pont garage. C'est cet atout qui avait d'ailleurs incité la compagnie à en faire l'acquisition.
Un coût plus élevé que prévu
Après plus de 6 mois d’exploitation, force est de constater, que le Ruby coûte trop cher à exploiter.
Les coûts d’exploitation constatés en utilisant le navire sont environ 20% plus élevés que ce que nous avions envisagé et les temps d’exploitation au port sont plus longs du fait de sa taille.
Onick Deravel, directeur général de FRS l'Express des îles
L’exploitation du Ruby sur les lignes internationales Martinique-Guadeloupe-Dominique-Sainte-Lucie et Marie-Galante a cependant permis de lancer un gros plan de maintenance des trois autres catamarans rapides de l’Express des îles : Corial, Perle et Gold Express, maintenance qui est d’ailleurs toujours en cours. Et ce n’est pas négligeable, selon la direction.
Le départ du navire est une option
Ces travaux de maintenance s’imposaient et garantissent à la compagnie de disposer de trois catamarans en parfait état de marche. D'où l'importance, jusqu'en juin 2025, de continuer à exploiter le Ruby.
Il n’y a aucune certitude à 100% sur le fait que nous gardions ou non le navire. Nous l’exploitons, nous l’apprenons. C’est un très bon navire mais il a des coûts d’exploitation plus élevés que prévus et c’est pour cette raison que sa sortie est une option et que nous la préparons au cas où. Il remplit pour le moment sa mission première qui est de nous aider à remettre en état les autres navires. Nous verrons par la suite.
Onick Deravel, directeur général de FRS Express des îles
Affaire à suivre.