La construction d'une centrale thermique pour la sucrerie de Grand Anse à Marie-Galante fait débat depuis une dizaine d'années. Un nouveau projet a été présenté aux différents acteurs de la filière canne. Il correspondrait beaucoup plus aux nouveaux critères de haute qualité environnementale
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La Communauté de communes pourrait abandonner le projet de centrale thermique porté par Albioma. Ce projet prévoyait de faire venir du bois du Brésil pour alimenter la future centrale, en complément de la bagasse. La convention d’équilibre signée pour la période 2012 à 2015, contient en effet, en contrepartie des aides versées par l’Etat et les collectivités à la SRMG, un engagement de la société Marie-Galante Energie (devenue en 2014 « Albioma Marie-Galante») à construire une centrale thermique, en réalisant les premières études. Cette centrale devait initialement être opérationnelle pour la campagne sucrière 2016. Mais la Communauté de communes vise l’autonomie énergétique avec un objectif pricipal pour 2020 : au moins 50% d’énergies renouvelables. En effet, La loi relative à la Transition Enèrgétique pour la Croissance Verte veut faire de Marie-Galante une ile à energie positive.
L'île pourrait donc opter pour un nouveau projet, en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône, et basé sur de la biomasse totalement locale. La centrale, qui sera couplée à la sucrerie-rhumerie de Grand-Anse, pour lui fournir électricité et vapeur, fabriquerait son énergie avec la bagasse de la SRMG, bien sûr, mais aussi celle des distilleries agricoles de l’île, et également des déchets verts. Le projet « Marie-Galante, l’île du tourisme durable » porté par la Communauté de communes de Marie-Galante a été retenu suite à l’Appel à projet «Démonstrateurs industriels pour la Ville Durable », lancé par le ministère de l'Ecologie et cité en exemple lors de la COP¨21. Un projet moins ambitieux, puisque la production passerait de 13 à seulement 4 mégawatt.
L'avantage de ce nouveau projet : il ne concerne pas que la centrale thermique mais un developpement global en matiere d'énergie propre.
Un programme qui permetrait meme de devenir compètement autonome avant 2030. La future centrale serait opérationnelle en 2019. Un programme qui permetrait meme de devenir compètement autonome avant 2030.
Pourtant les nouveaux délais inquiètent les acteurs de la filière canne quand on sait que les démarches administratives, techniques et financières peuvent prendre 3 ans. Hier, au cours d’une réunion, la Communauté de communes a décidé d’engager des négociations pour tenter de trouver un compromis entre les deux projets. Car Albioma s’était déjà engagée à construire la centrale thermique, à travers la convention, qui permet à l’usine de Grand-Anse de recevoir chaque année des aides financières de l’Etat, de la Région et du Département.
VOIR :
L'île pourrait donc opter pour un nouveau projet, en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône, et basé sur de la biomasse totalement locale. La centrale, qui sera couplée à la sucrerie-rhumerie de Grand-Anse, pour lui fournir électricité et vapeur, fabriquerait son énergie avec la bagasse de la SRMG, bien sûr, mais aussi celle des distilleries agricoles de l’île, et également des déchets verts. Le projet « Marie-Galante, l’île du tourisme durable » porté par la Communauté de communes de Marie-Galante a été retenu suite à l’Appel à projet «Démonstrateurs industriels pour la Ville Durable », lancé par le ministère de l'Ecologie et cité en exemple lors de la COP¨21. Un projet moins ambitieux, puisque la production passerait de 13 à seulement 4 mégawatt.
L'avantage de ce nouveau projet : il ne concerne pas que la centrale thermique mais un developpement global en matiere d'énergie propre.
Un programme qui permetrait meme de devenir compètement autonome avant 2030. La future centrale serait opérationnelle en 2019. Un programme qui permetrait meme de devenir compètement autonome avant 2030.
Pourtant les nouveaux délais inquiètent les acteurs de la filière canne quand on sait que les démarches administratives, techniques et financières peuvent prendre 3 ans. Hier, au cours d’une réunion, la Communauté de communes a décidé d’engager des négociations pour tenter de trouver un compromis entre les deux projets. Car Albioma s’était déjà engagée à construire la centrale thermique, à travers la convention, qui permet à l’usine de Grand-Anse de recevoir chaque année des aides financières de l’Etat, de la Région et du Département.
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