La nouvelle a été annoncée en début de soirée. L'avocat guadeloupéen Daniel Démocrite est décédé ce mercredi. Le Ténor du barreau de la Guadeloupe avait 72 ans.
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Une voix de stentor, une combativité hors du commun, et un lieu de prédilection : la Cour d'Assises. Daniel Démocrite était ce qu'on appelle un "ténor du barreau". Durant cinq décennies, l'homme a fait résonner les tribunaux de Basse-Terre à Pointe-à-Pître en passant par Paris.
Son dernier fait d'armes, l'acquitement par deux fois de Ruddy Alexis, l'accusé principal du meurtre du syndicaliste Jacques Bino en 2009.
Mais Daniel Démocrite c'était aussi l'avocat d'affaires qui ont défrayé la chronique locale et même nationale : le dossier de l'ennemi public numéro Un Ti-Malon, du leader d'extrême gauche accusé de grand banditisme Pierre Goldman, du scandale politico-financier de la SODEG.
De nombreux hommes politiques tel que Lucette Michaux-Chevry, avaient recours à lui lorsqu'ils avaient maille à partir avec la justice.
Mais l'homme s'était aussi engagé sur la scène publique lors des grands débats de société qui ont agité ou agitent encore la Guadeloupe, il s'était même risqué à la politique.
Une vie de combat. Son dernier c'était celui contre la maladie, l'un des rares qu'il ait perdus.
Son dernier fait d'armes, l'acquitement par deux fois de Ruddy Alexis, l'accusé principal du meurtre du syndicaliste Jacques Bino en 2009.
Mais Daniel Démocrite c'était aussi l'avocat d'affaires qui ont défrayé la chronique locale et même nationale : le dossier de l'ennemi public numéro Un Ti-Malon, du leader d'extrême gauche accusé de grand banditisme Pierre Goldman, du scandale politico-financier de la SODEG.
De nombreux hommes politiques tel que Lucette Michaux-Chevry, avaient recours à lui lorsqu'ils avaient maille à partir avec la justice.
Une vie de combat
Il avait prêté serment au Barreau de la Guadeloupe en 1974 à l'âge de 29 ans, et depuis, il avait fait des Palais de Justice sa scène, faisant parfois trembler de nombreux magistrats, n'hésitant pas à aller à l'affrontement avec le Parquet pour se faire entendre.Mais l'homme s'était aussi engagé sur la scène publique lors des grands débats de société qui ont agité ou agitent encore la Guadeloupe, il s'était même risqué à la politique.
Une vie de combat. Son dernier c'était celui contre la maladie, l'un des rares qu'il ait perdus.