La situation du CHU fait la une de l'actualité nationale ce matin avec un article publié par Europe 1 qui fait référence à des chiffres concernant une croissance de la mortalité au CHU selon les syndicats, chiffres non confirmés par l'ARS mais qui se propagent sur les réseaux sociaux
Des chiffres cités par la presse nationale après une reportage réalisé par l'un des reporteurs d'Europe 1.
Chiffres portés par l'UTS UGTG qui ont fait l'effet d'une bombe puisqu'ils laisseraient entendre que, par rapport à l'an dernier, plus de 43 personnes seraient décédées du fait de leur prise en charge par le CHU. Un chiffre que Gaby Clavier n'a pas voulu formellement confirmé lors de l'édition spéciale de Guadeloupe la 1ère. Mais cette thèse permet surtout de souligner de fait une désorganisation de la prise en charge, et aussi, les difficultés posées par l'air respiré au CHU qui incite le syndicat et le Collectif d'usagers à demander un déménagement total du CHU vers les autres structures sanitaires.
En face, l'ARS avance d'autres chiffres, moins alarmistes d'ailleurs et ne reconnaît qu'un pic au cours des derniers jours de février et du début du mois de mars ; mais la directrice générale de l'ARS les interprète bien autrement en rappelant que, durant ces mêmes jours, le CHU a dû faire face à un fort taux d'absentéisme et à la désorganisation de l'un des services, depuis géré autrement.
Une guerre de position qui précède la prochaine annonce de la décision de la directrice de l'ARS quant à la manière dont le nettoyage du CHU sera organisé. Autant dire qu'il y a un intérêt certain de part et d'autre à orienter le regard selon la thèse que l'on défend. Et nul doute que, même la prochaine annonce de l'ARS n'y changera rien.
Pour sa part, Murielle Péchin, cadre de santé et secrétaire de la section FGS-FO du CHU précisait que son organisation syndicale n'est pas associée au mouvement de destruction du CHU tel qu'il se présente actuellement :
Quant à la CGTG-Santé, elle a tenu a faire entendre sa position. Son secrétaire Général Freddy Manioc, souligne qu'il y a des équipes de prises en charge au Centre hospitalier et il y a une continuité des soins.
Concernant cette surmortalité, le syndicaliste affirme qu’il faut faire un comparatif service par service et faire un comparatif par cause de décès, pour émettre des chiffres fiables. Les malades hésiteraient à venir au CHU compte tenu des circonstances ce qui aggraverait leur état de santé.
Le CGTG CHU affirme que, si il faut maintenir la pression sur l’ARS et la direction du CHU, pour autant,
A revoir l'édition spéciale consacrée au CHU :
Chiffres portés par l'UTS UGTG qui ont fait l'effet d'une bombe puisqu'ils laisseraient entendre que, par rapport à l'an dernier, plus de 43 personnes seraient décédées du fait de leur prise en charge par le CHU. Un chiffre que Gaby Clavier n'a pas voulu formellement confirmé lors de l'édition spéciale de Guadeloupe la 1ère. Mais cette thèse permet surtout de souligner de fait une désorganisation de la prise en charge, et aussi, les difficultés posées par l'air respiré au CHU qui incite le syndicat et le Collectif d'usagers à demander un déménagement total du CHU vers les autres structures sanitaires.
En face, l'ARS avance d'autres chiffres, moins alarmistes d'ailleurs et ne reconnaît qu'un pic au cours des derniers jours de février et du début du mois de mars ; mais la directrice générale de l'ARS les interprète bien autrement en rappelant que, durant ces mêmes jours, le CHU a dû faire face à un fort taux d'absentéisme et à la désorganisation de l'un des services, depuis géré autrement.
Une guerre de position qui précède la prochaine annonce de la décision de la directrice de l'ARS quant à la manière dont le nettoyage du CHU sera organisé. Autant dire qu'il y a un intérêt certain de part et d'autre à orienter le regard selon la thèse que l'on défend. Et nul doute que, même la prochaine annonce de l'ARS n'y changera rien.
Pour sa part, Murielle Péchin, cadre de santé et secrétaire de la section FGS-FO du CHU précisait que son organisation syndicale n'est pas associée au mouvement de destruction du CHU tel qu'il se présente actuellement :
Le catastrophisme et les informations tronquées ou mensongères ne nous appartiennent pas... Aujourd'hui bon nombre de professionnels consciencieux sont "outrés" (je reprends leurs propos) qu'il soit dit n'importe quoi cultivant une peur du CHU( leurs propos) qui fait une perte de chance supplémentaire pour les patients qui, ne sachant plus où s'adresser, font le va-et-vient entre le CHU et les Eaux claires, car ils entendent: "qu'ils vont mourir au CHU."
Quant à la CGTG-Santé, elle a tenu a faire entendre sa position. Son secrétaire Général Freddy Manioc, souligne qu'il y a des équipes de prises en charge au Centre hospitalier et il y a une continuité des soins.
Concernant cette surmortalité, le syndicaliste affirme qu’il faut faire un comparatif service par service et faire un comparatif par cause de décès, pour émettre des chiffres fiables. Les malades hésiteraient à venir au CHU compte tenu des circonstances ce qui aggraverait leur état de santé.
Le CGTG CHU affirme que, si il faut maintenir la pression sur l’ARS et la direction du CHU, pour autant,
il ne faut pas dire n’importe quoi sur les ondes au risque d’alarmer les Guadeloupéens.
A revoir l'édition spéciale consacrée au CHU :