Suite à un contrôle de gendarmerie pour le port du masque qui a mal tourné, aux Saintes, cette semaine, le Parquet de Basse-Terre n'exclut pas des poursuites judiciaires, notamment à l'encontre du gendarme concerné. Si l'enquête déterminait que l'usage de la matraque n'était pas justifié.
•
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux... Celle d'une intervention, le mercredi 26 août, deux gendarmes en patrouille pédestre sur l'embarcadère de l'île de Terre de Haut. Une intervention qui va dégénérer.
alors décidé de procéder à son interpellation. L’intéressé a résisté et proféré des insultes, commettant ainsi les délits de rébellion et outrage, sans toutefois commettre de violences sur les gendarmes. L'un des gendarmes a fait usage de sa matraque téléscopique et porté plusieurs coups au jeune homme".
Une intervention qui a fait beaucoup réagir. Dans un premier temps, les personnes présentes lors de l'interpellation, puis les réseaux sociaux. Car, les coups de matraque administrés par le gendarme, l'ont été, alors que Steven Bride, le jeune homme de l'affaire, était maîtrisé par son collègue.
Et, selon le communiqué du Parquet de Basse-Terre, la Section de Recherche de la Gendarmerie de Pointe-à-Pitre a été saisie, afin de recueillir la plainte de Steven Bride, "du chef de violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité public avec incapacité totale de travail n'excédant pas huit jours".
L'enquête est en cours. Plusieurs vidéos réalisées par des témoins de la scène, sont actuellement en cours d'exploitation, indique le vice-procureur de la République, Emmanuel Delorme. "Des personnes présentes sur place vont également être entendues par les enquêteurs".
Puis viendront les auditions des deux gendarmes concernés, le mis en cause et son collègue.
Et elle pourrait déboucher sur des poursuites, notamment pour le gendarme, car, "s'il apparaissait à l'issue de cette enquête qu’une infraction pouvait être reprochée au gendarme ayant fait usage de la matraque télescopique", "le Parquet de Basse-Terre entamerait alors des poursuites judiciaires contre ce dernier" conclut le communiqué.
Une intervention décriée
Selon le communiqué délivré par Emmanuel Delorme, vice-procureur de la République de Basse-Terre, deux gendarmes "ont abordé un jeune homme n'étant pas porteur d'un masque sur le visage en contravention avec l’arrêté Préfectoral en date du 12 août 2020. Ils l'ont donc invité à mettre un masque, afin de respecter l'arrêté en vigueur. Le jeune homme a refusé de s'exécuter, tout en leur tenant des propos outrageants. Les gendarmes ontalors décidé de procéder à son interpellation. L’intéressé a résisté et proféré des insultes, commettant ainsi les délits de rébellion et outrage, sans toutefois commettre de violences sur les gendarmes. L'un des gendarmes a fait usage de sa matraque téléscopique et porté plusieurs coups au jeune homme".
Une intervention qui a fait beaucoup réagir. Dans un premier temps, les personnes présentes lors de l'interpellation, puis les réseaux sociaux. Car, les coups de matraque administrés par le gendarme, l'ont été, alors que Steven Bride, le jeune homme de l'affaire, était maîtrisé par son collègue.
Plusieurs auditions prévues
Le jeune homme a été entendu par la Brigade des Recherches de la Gendarmerie de Saint-Claude, pour les "chefs de rébellion et outrage sur personnes dépositaires de l'autorité publique".Et, selon le communiqué du Parquet de Basse-Terre, la Section de Recherche de la Gendarmerie de Pointe-à-Pitre a été saisie, afin de recueillir la plainte de Steven Bride, "du chef de violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité public avec incapacité totale de travail n'excédant pas huit jours".
L'enquête est en cours. Plusieurs vidéos réalisées par des témoins de la scène, sont actuellement en cours d'exploitation, indique le vice-procureur de la République, Emmanuel Delorme. "Des personnes présentes sur place vont également être entendues par les enquêteurs".
Puis viendront les auditions des deux gendarmes concernés, le mis en cause et son collègue.
L'usage de la matraque était-il justifié ?
L'objet de cette enquête est de déterminer si l'usage de la matraque était justifié dans le cadre de l'interpellation, ou si au contraire, cet usage était disproportionné et était constitutif de faits de violences, précise le communiqué.Et elle pourrait déboucher sur des poursuites, notamment pour le gendarme, car, "s'il apparaissait à l'issue de cette enquête qu’une infraction pouvait être reprochée au gendarme ayant fait usage de la matraque télescopique", "le Parquet de Basse-Terre entamerait alors des poursuites judiciaires contre ce dernier" conclut le communiqué.