Ils sont quatre à être sur le banc des accusés, pour cette nouvelle affaire de manquements présumés aux règles des marchés publics, après l'ouragan Irma. Parmi eux, l'ancien président de la Collectivité, Daniel Gibbs. Une poursuite "sans fondement" selon son avocat, Me Philippe Petit, interrogé par le journal Le Pélican.
Daniel Gibbs doit répondre de faits de "soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public" entre janvier 2016 et janvier 2019, mais également d’"atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics" sur la période allant d'avril 2017 à janvier 2019.
Les trois autres prévenus sont poursuivis pour les mêmes faits. Des accusations de blanchiment concernent deux d'entre eux. La société SARL MWI E-center est quant à elle poursuivie pour des faits de blanchiment entre janvier 2016 et janvier 2019.
Un nouveau procès qui intervient un peu plus de deux ans après un autre volet judiciaire. En 2022,Daniel Gibbs et deux autres élus, parmi lesquels Annick Pétrus, avaient été soupçonnés de favoritisme et de manquements aux règles des marchés publics. Ils avaient tous les trois été relaxés.
Dès l'ouverture de l'audience, plusieurs avocats de la défense ont sollicité un renvoi. Demande acceptée par le tribunal.
L'affaire sera donc examinée les 17 et 18 décembre 2025, lors d'une audience spécialement dédiée à ce procès.