La Guadeloupe est confrontée à une délinquance qui en fait l'un des départements les plus criminogènes de France. Le nombre d’homicides ou encore les saisies record de drogue en provenance de Guadeloupe, révèle que l'archipel pourrait devenir une plaque tournante du trafic de stupéfiants vers l’Europe.
Surveiller les côtes de l'archipel
Ary Chalus a insisté sur la nécessité de renforcer un dispositif de surveillance des côtes de l’archipel pour lutter contre les trafics de drogue et des armes à feux. Le ministre de l’Intérieur et le président de Région ont, aussi, une volonté commune, de lutter contre l’économie souterraine avec une multiplication des contrôles. Les élus se sont aussi mis d’accord pour porter le dossier au niveau international avec plus de coopération avec les pays voisins pour lutter contre les trafics transfrontaliers.
Doter la Guadeloupe de nouveaux moyens
L’exécutif régional a également insisté auprès du ministre sur la nécessité, impérieuse, de doter l’archipel de moyens de surveillance et d’intervention, notamment maritime pour sécuriser les côtes de l’archipel.
La lutte contre la criminalité en Guadeloupe est un enjeu essentiel pour la Guadeloupe, mais aussi pour la France et l'Europe. Seule une mobilisation de tous les acteurs et une intervention puissante de l'État permettra d’enrayer la spirale criminelle. J'ai la conviction qu'en agissant ensemble et en déployant des moyens à la hauteur des enjeux, il sera possible de rétablir la sécurité et la tranquillité des Guadeloupéens.
Ary Chalus, Président de la Région Guadeloupe
Si le ministre de l'intérieur a écouté les demandes régionales, pour l'instant, aucune mesure concrète n'est ressortie de cet échange.