A Pôle Caraïbes, la reprise du trafic aérien frémit, mais toujours pas de retour à la normale à l'horizon. Au mois de juin, Le trafic continue sa dégringolade : il est en chûte de 77% par rapport à l'année dernière. Les Guadeloupéens sont restés en Guadeloupe. Les compagnies ont réduit leur offre.
Le trafic de l'aéroport Pôle Caraïbes est toujours en chûte libre. Les voyageurs reprennent très timidement la voie des airs. Une reprise prudente que la société aéroportuaire explique par l'assouplissement progressif des mesures de quarantaine. Pôle Caraïbes a accueilli un peu plus de 39 200 passagers au mois de juin contre 171200 en juin 2019. Les arrivées et les départs se sont réquilibrés : 19329 arrivées, 19109 départs, 738 passagers en transit.
Le recul n'a été "que" de 77% par rapport à 2019. Il était de 94% en mai. Outre la prudence des voyageurs, cette chûte s'explique aussi par la restriction des déplacements aériens. Seul le trafic domestique reste autorisé, aux Antilles et dans l'Hexagone, malgré une épidémie sous contrôle dans d'autres îles de la Caraïbe.
Une amélioration de la situation de l'offre de sièges sur les vols transatlantiques est cependant attendue pour Juillet-Août.
Dès l'annonce de la fin des limites de capacités fin juin, Air Caraïbes et Corsair ont repris leurs vols aux côtés d'Air France. Les deux compagnies devraient augmenter progressivement leurs fréquences de vol.
Durant les mois de juillet et août, Air France, Air Caraïbes et Corsair devraient opérer entre 3 et 5 vols par jours, contre 6 à 7 vols quotidiens durant les grandes vacances précédentes.
A cette diminution des vols, il faut ajouter une moindre capacité des avions de Corsair. Le retrait anticipé du Boeing 747 de sa flotte et son remplacement par des AirBus A330 entraîne une baisse mécanique de l'offre de sièges.
La compagnie Level s'est cassée les ailes. Le coronavirus a eu raison d'elle. Elle ne reprendra pas ses vols et est même en cessation d'activité.
Selon la direction de Pôle Caraïbes, la situation devrait s'améliorer pour aboutir à une baisse globale de 45% de l'offre de sièges.
Le trafic transatlantique reste encadré par des mesures sanitaires pour les passagers arrivant en Guadeloupe : test PCR négatif da tant de moins de 72 heures avant le départ et attestaion sur l'honneur de ne présenter aucun symptôme de la COVID-19, rappelle la direction de la société aéroportuaire.
Recul annuel du trafic de 77% au mois de juin
Le recul n'a été "que" de 77% par rapport à 2019. Il était de 94% en mai. Outre la prudence des voyageurs, cette chûte s'explique aussi par la restriction des déplacements aériens. Seul le trafic domestique reste autorisé, aux Antilles et dans l'Hexagone, malgré une épidémie sous contrôle dans d'autres îles de la Caraïbe.Les résidents Guadeloupéens ont préféré ne pas se rendre dans l'hexagone.
Le trafic est en recul de 81% vers l'Hexagone. Au mois de juin, 20 000 passagers se sont rendus à Paris, contre 102600 l'année précédente.
Reprise progressive de l'offre pour Air Caraïbes et Corsair, Level terrassée
Une amélioration de la situation de l'offre de sièges sur les vols transatlantiques est cependant attendue pour Juillet-Août.Dès l'annonce de la fin des limites de capacités fin juin, Air Caraïbes et Corsair ont repris leurs vols aux côtés d'Air France. Les deux compagnies devraient augmenter progressivement leurs fréquences de vol.
Mais l'offre restera inférieure aux années précédentes et chûte de 75% en un an
Durant les mois de juillet et août, Air France, Air Caraïbes et Corsair devraient opérer entre 3 et 5 vols par jours, contre 6 à 7 vols quotidiens durant les grandes vacances précédentes. A cette diminution des vols, il faut ajouter une moindre capacité des avions de Corsair. Le retrait anticipé du Boeing 747 de sa flotte et son remplacement par des AirBus A330 entraîne une baisse mécanique de l'offre de sièges.
La compagnie Level s'est cassée les ailes. Le coronavirus a eu raison d'elle. Elle ne reprendra pas ses vols et est même en cessation d'activité.
Selon la direction de Pôle Caraïbes, la situation devrait s'améliorer pour aboutir à une baisse globale de 45% de l'offre de sièges.
La grande interrogation demeure la fréquentation dans le contexte particulier que nous vivons.
Le trafic transatlantique reste encadré par des mesures sanitaires pour les passagers arrivant en Guadeloupe : test PCR négatif da tant de moins de 72 heures avant le départ et attestaion sur l'honneur de ne présenter aucun symptôme de la COVID-19, rappelle la direction de la société aéroportuaire.
Trafic aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes