Vers la fin du conflit au SMGEAG ? Un protocole d'accord trouvé avec l’intersyndicale prévoit un compromis sur les mutuelles

5ème jour de mobilisation au SMGEAG, mercredi 5 février 2025
Dans le cadre de la grève au Sundicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe, un protocole d’accord a été transmis lundi soir au président Ferdy Louisy. Reste maintenant à la présidence d’arbitrer. Direction et syndicats se retrouvent cet après-midi pour une réunion décisive.

 Lundi soir, le directeur du SMGEAG a adressé au président Ferdy Louisy un protocole d’accord visant à suspendre le conflit en cours. Les organisations syndicales réclament le maintien de la répartition des cotisations entre employeur et salarié, selon les conditions les plus avantageuses des anciens contrats :

Le protocole présenté met en lumière le coût des différentes options, laissant au président le soin d’arbitrer. 

La balle est dans le camp du président du SMGEAG

La suspension de la grève au SMGEAG est désormais entre les mains du président, Ferdy Louisy. Le directeur de l'établissement a transmis la proposition de l'intersyndicale qui attend la validation et la singature du projet d'accord de suspension de conflit. 

Les discussions portent principalement sur la prise en charge des cotisations de la complémentaire santé. L'intersyndicale propose une couverture à 100% pour les employés en tranche A et à 80% pour une partie des agents de maîtrise et cadres, ce qui représenterait un coût employeur de 351 336 euros. 

En revanche, le projet validé par le comité syndical prévoit une prise en charge de 62% en tranche A et de 50% en tranche B pour un coût de 189 000 euros. 

Une alternative intermédiaire avec une prise en charge de 80%, en tranche A et B, porterait le coût à près de 300 000 euros. 

Pour l'année 2024, la part employeur est estimée à 236 244 euros.

Les syndicats dénoncent un changement de mutuelle qu'ils considèrent comme une atteinte aux acquis sociaux et pointent une erreur de gestion de la direction.

Ce changement a entraîné un surcoût de 100 000 euros et la direction demande aux salariés de contribuer à hauteur de plus de 35 euros supplémentaires par mois. 

La suspension du mouvement social dépend désormais de la validation des revendications par le comité syndical. 

Direction et syndicats se retrouveront ce mercredi après-midi pour une nouvelle réunion, qui pourrait bien être celle de la dernière chance dans ce conflit des agents du Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe.