Yves Salaün est nommé à compter du 12 novembre directeur régional adjoint de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) à Rouen, en Normandie.
E. Stimpfling•
Cette nomination intervient au terme d'une démarche de mobilité entamée depuis plus d’un an, selon Marie-Luce Penchard, présidente du conseil de surveillance du GPMG.
Yves Salaün a voulu réorganiser en juillet l’organigramme du GPMG en trois pôles distincts. Un projet dénoncé par la majorité des syndicats. « Un projet décidé dans la précipitation, sans concertation aucune. Il y avait une volonté manifeste de sa part de régler des comptes », dénonce Alex Uri, délégué CGT-G. Plusieurs cadres du GPMG décrivent également, sous couvert d’anonymat, « une violence managériale sans précédent ». Dans un courriel adressé le 19 octobre au personnel du GPMG, Yves Salaün écrit notamment « avoir fait tout [son] possible pour tenir l’établissement à distance (…) des combinaisons destinées à favoriser les amis ». Contacté, Yves Salaün n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.
La direction générale des infrastructures, des transports et de la mer a ouvert le poste à candidature jusqu’au 4 novembre. Le profil recherché est celui d’un « agent de la haute fonction publique ou issu du monde de l’entreprise, ayant déjà eu des expériences réussies de management et de dialogue social, y compris dans une certaine conflictualité ». De sources concordantes, deux candidats auraient, pour l’heure, postulé : Renaud Paubelle, directeur de l’aménagement au port de Marseille et Jean-Luc Vaslin, directeur de la mer en Guadeloupe. Contactés, les deux hommes n’ont pas souhaité faire de commentaire.
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Yves Salaün va quitter la présidence du directoire du grand port maritime de la Guadeloupe (GPMG).