Le Nouvel An Chinois sera célébré le mercredi 29 janvier, partout dans le monde, y compris en Guadeloupe, où cette tradition est respectée depuis 19 ans.
2025 est placée sous le signe du serpent de bois, un symbole de sagesse et de transformation.
Le nouvel an chinois, c’est très important pour nous. C’est un moment à partager en famille, comme Noël, on cuisine et on mange ensemble.
Chuan-Jie Yong, président de l’Association des Chinois de Guadeloupe
Un moment à partager, avec toutes les communautés de Guadeloupe
Dans l’archipel, les festivités liées à cet évènement ont été lancées dès hier soir (dimanche 26 janvier 2025) : une "soirée inoubliable" a été organisée par l'Association des Chinois de la Guadeloupe, dans un restaurant de Moudong Sud, à Jarry (Baie-Mahault). Un somptueux buffet a été proposé aux invités.
Une nouveauté, cette année : la communauté chinoise locale, habituellement si discrète, a invité la presse à communiquer autour de cet évènement ; un signe d’ouverture, pour manifester une volonté de pleine intégration.
Les Chinois d’ici sont des Guadeloupéens d’origine chinoise, des franco-Guadeloupéens d’origine chinoise. C’est-à-dire que nous appartenons à trois cultures : guadeloupéenne, française et chinoise. Nos enfants sont nés ici et ont grandi ici ; ils sont riches de ce brassage des cultures.
Chuan-Jie Yong, président de l’Association des Chinois de Guadeloupe
Les Chinois de Guadeloupe, une composante de la population locale
L’immigration chinoise a débuté en Guadeloupe en 1959.
Cette communauté compte environ 400 personnes localement, selon l'Association des Chinois de la Guadeloupe. Elles s’illustrent dans de nombreux domaines professionnels, principalement dans le commerce et l’alimentation et pèsent des millions d’euros dans l’économie guadeloupéenne.
Ces Guadeloupéens s’intègrent progressivement, au fil des générations, au sein de la population locale, notamment grâce à la maîtrise des langues créole et française.
Mais des clichés les concernant ont la dent dure, comme l’a constaté Rudy Rilcy. Voici son reportage :