Les "faux papas chinois" devant la justice

6 ans de statut-co à cause d'erreurs dans l’instruction du dossier.
Le procès de l’affaire des « faux papas chinois » a commencé ce matin au tribunal correctionnel. 21 prévenus sont cités à comparaître dans cette affaire de délivrance de fausses attestations de paternité pour obtenir des titres de séjours.
L’affaire a démarré en 2007. La justice soupçonne un trafic présumé de fausses reconnaissances de paternité, qui permettait à des ressortissants chinois sans papiers d’obtenir des titres de séjour.
Tout commence lorsqu’une maman venue récupérer une fiche d’état-civil de son enfant à la mairie de Kourou découvre avec stupéfaction que son enfant a été reconnu par un homme qu’elle ne connaît pas. La mère porte plainte et l’enquête démarre.


21 personnes citées à comparaître

Les enquêteurs découvrent une filière présumée illégale de délivrance de titres de séjour. Sont poursuivis dans cette affaire, douze ressortissants chinois, deux employés de la mairie de Kourou, deux fonctionnaires du service des étrangers de la préfecture et des intermédiaires. La justice soupçonne l’existence d’un système organisé qui proposait à des sans papiers de devenir les « faux papa » d’enfants français via de fausses reconnaissances de paternité. Lesquelle servaient ensuite à obtenir des titres de séjour à la préfecture. Les « faux papas » auraient payé 35 à 40 000 € en échange de leur régularisation et une dizaine de mamans célibataires, quand elles étaient au courant, auraient reçu 2500€ par enfant reconnu.