La fusée Soyouz va-t-elle disparaître du CSG quand la nouvelle Ariane 6 va entrer en service, théoriquement en 2020 ? Pour le moment, une chose est sûre : Arianespace a des fusées Soyouz à lancer jusqu’en 2019.
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Après 2019, la société de lancement, qui commercialise le lanceur russe en Guyane, se montre plutôt optimiste sur la poursuite de la carrière de Soyouz au CSG. Mais il y a aussi la réalité du marché et de l’industrie, qui plaide plus pour Ariane 6 sans Soyouz.
Stéphane ISRAEL, le PDG d’Arianespace, l’a rappelé lors du dernier lancement à Kourou, Soyouz est ce qu’on appelle en anglais un « gap filler », littéralement un « bouche trou », qui a vocation à faire ce que le lanceur lourd Ariane 5 ne fait pas. C'est-à-dire lancer deux petits satellites ou un satellite moyen jusqu’à trois tonnes or c’est justement ce que pourra faire l’une des versions d’Ariane 6 à partir de 2020.
En mars 2014, Arianespace a commandé 7 Soyouz à la Russie. Avec les fusées déjà commandées, cela garantit des vols jusqu’en 2019 depuis la Guyane. Après 2020 et l’entrée en service d’Ariane 6, le « bouche-trou » Soyouz va-t-il pour autant passer à la trappe au CSG ? Je ne crois pas, répond le PDG d’Arianespace.
Un scénario qui paraît optimiste car cela dépendra aussi de la demande de Soyouz sur le marché des satellites dans la décennie 2020, reconnaît Stéphane Israël et cela, personne ne peut le prévoir avec précision.
Soyouz est lancée depuis le CSG, mais dans le périmètre de la commune de Sinnamary, ce qui entraîne plus de retombées pour cette collectivité.
Stéphane ISRAEL, le PDG d’Arianespace, l’a rappelé lors du dernier lancement à Kourou, Soyouz est ce qu’on appelle en anglais un « gap filler », littéralement un « bouche trou », qui a vocation à faire ce que le lanceur lourd Ariane 5 ne fait pas. C'est-à-dire lancer deux petits satellites ou un satellite moyen jusqu’à trois tonnes or c’est justement ce que pourra faire l’une des versions d’Ariane 6 à partir de 2020.
En mars 2014, Arianespace a commandé 7 Soyouz à la Russie. Avec les fusées déjà commandées, cela garantit des vols jusqu’en 2019 depuis la Guyane. Après 2020 et l’entrée en service d’Ariane 6, le « bouche-trou » Soyouz va-t-il pour autant passer à la trappe au CSG ? Je ne crois pas, répond le PDG d’Arianespace.
Un scénario qui paraît optimiste car cela dépendra aussi de la demande de Soyouz sur le marché des satellites dans la décennie 2020, reconnaît Stéphane Israël et cela, personne ne peut le prévoir avec précision.
Soyouz est lancée depuis le CSG, mais dans le périmètre de la commune de Sinnamary, ce qui entraîne plus de retombées pour cette collectivité.