La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, c'était ce mercredi 25 novembre 2015. Un chiffre révèle toute l'importance du problème en Guyane. Plus de 600 femmes sont victimes chaque année de coups portés par leur compagnon.
La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes met en relief la situation parfois très compliquée de certaines femmes, notamment en Guyane. Des associations aident les victimes à sortir de cet engrenage comme à Saint-Laurent du Maroni, où le centre d'Hébergement et de réinsertion sociale accueille, avec leurs enfants, ces femmes victimes de violences.
Ce centre dispose de cinq places en urgence et huit autres pour les longs séjours. Les femmes suivent ici des ateliers d'alphabétisation et d'activités manuelles. Elles participent aussi à des groupes de discussion afin de se reconstruire. Gene Seck, la chef de service du centre d'hébergement et de réinsertion sociale de Saint-Laurent explique : «il y a beaucoup de dames qui font des aller retour, nous avons actuellement une femme ici qui en est à son troisième séjour (…) très souvent le mari a toujours tout pris en charge, ce sont donc des femmes qui ne sont pas autonomes dans leurs gestes. Elles sont donc aussi ici pour réapprendre à avoir de l’autonomie, de la dignité ».
Le reportage d’Alice Lauréat et Eric Léon
Ce centre dispose de cinq places en urgence et huit autres pour les longs séjours. Les femmes suivent ici des ateliers d'alphabétisation et d'activités manuelles. Elles participent aussi à des groupes de discussion afin de se reconstruire. Gene Seck, la chef de service du centre d'hébergement et de réinsertion sociale de Saint-Laurent explique : «il y a beaucoup de dames qui font des aller retour, nous avons actuellement une femme ici qui en est à son troisième séjour (…) très souvent le mari a toujours tout pris en charge, ce sont donc des femmes qui ne sont pas autonomes dans leurs gestes. Elles sont donc aussi ici pour réapprendre à avoir de l’autonomie, de la dignité ».
Le reportage d’Alice Lauréat et Eric Léon