Lutter contre la violence et les incivilités en milieu scolaire et aux abords des établissements, c’est l’objectif des signataires de la convention Evidence. Justice, police, gendarmerie, rectorat et collectivités affinent ce dispositif chaque année afin d’améliorer leurs procédures communes.
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Le 18 septembre, le comité de pilotage du dispositif Evidence (mis en place en 2014) s’est déroulé au lycée Michotte à Cayenne. L’occasion d’un point d’étape, deux semaines après la rentrée.
Face aux représentants de l’Etat et du rectorat, les personnels de l’éducation prennent la parole. Une professeure de sport raconte l’agression d’élève dont elle a été témoin au stade Lafontaine à Cayenne car la violence ne se limite pas à l’enceinte des établissements scolaires.
Cette rentrée s’est mieux passée que celle de l’an dernier, à en croire leur bilan. Mais quelques points restent préoccupants, en ce qui concerne les transports scolaires et la circulation des armes.
Pour les personnels en fonction sur le terrain, le dispositif Evidence peut encore gagner en efficacité.
Autre difficulté, les établissements scolaires ne signaleraient pas systématiquement les faits de violence au rectorat.
Tous les acteurs conviennent que l'implication des communes doit être amplifiée.
Le reportage de Guyane la 1ère
- Mise à jour des diagnostics de sécurité dans chaque établissement
- Le correspondant sécurité doit être connu de toute l'équipe éducative afin de faciliter les échanges d'information entre établissement et forces de l'ordre
- Développer l'installation de moyens de vidéo protection
- Intensifier les actions de citoyenneté mises en place par le Comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté
- Développer la médiation
- Développer les actions d'aide à la parentalité
- Maintenir les remontées d'incidents rencontrés par les établissements via le cabinet du Recteur
- Adapter les patrouilles en fonctions des faits. Les services de l'Etat facilitent en tant que de besoin le recrutement d'emplois d’avenir dans ce domaine. Les comités de pilotage et de suivis de cette convention se réunit en tant que de besoin. Un bilan annuel des actions est réalisé et des adaptations proposées.
Face aux représentants de l’Etat et du rectorat, les personnels de l’éducation prennent la parole. Une professeure de sport raconte l’agression d’élève dont elle a été témoin au stade Lafontaine à Cayenne car la violence ne se limite pas à l’enceinte des établissements scolaires.
Une rentrée 2018 plus calme globalement
Forces de l’ordre et services de l’académie tentent d’améliorer à travers ce comité de pilotage leur dispositif de lutte contre la violence et les incivilités, dans les collèges et les lycées.Cette rentrée s’est mieux passée que celle de l’an dernier, à en croire leur bilan. Mais quelques points restent préoccupants, en ce qui concerne les transports scolaires et la circulation des armes.
Pour les personnels en fonction sur le terrain, le dispositif Evidence peut encore gagner en efficacité.
Autre difficulté, les établissements scolaires ne signaleraient pas systématiquement les faits de violence au rectorat.
La ville de Saint-Laurent plus touchée par les faits de violence
Lors de l’année scolaire 2017-2018 près de 200 faits de violences ont été recensés dans les collèges et lycées. On compte également plus d’une centaine d’atteintes aux personnes. Particulièrement touchée la ville de Saint-Laurent qui concentre la moitié des faits relevés. Une attention particulière doit être porté sur la capitale de l’ouest a expliqué le préfet Patrice Faure.Tous les acteurs conviennent que l'implication des communes doit être amplifiée.
Le reportage de Guyane la 1ère
La convention Evidence
La convention EVIDENCE (Endiguer Violences et Incivilités en Développant les Echanges pour Normaliser le Climat Educatif) signée dans un premier temps le 3 juillet 2014 a été étendue le 1er avril 2016 aux établissements privés, agricoles et à l'université de Guyane. Cette convention vise à renforcer la coopération entre les signataires (Préfecture, rectorat, CTG, justice, gendarmerie, police, PJJ, DDAF, Université, enseignement diocésain) en vue d'améliorer la sécurité dans et aux abords de établissements et de mieux combattre la violence. Les actions définies dans cette convention portent leurs fruits et doivent être maintenues et ou intensifiées :- Mise à jour des diagnostics de sécurité dans chaque établissement
- Le correspondant sécurité doit être connu de toute l'équipe éducative afin de faciliter les échanges d'information entre établissement et forces de l'ordre
- Développer l'installation de moyens de vidéo protection
- Intensifier les actions de citoyenneté mises en place par le Comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté
- Développer la médiation
- Développer les actions d'aide à la parentalité
- Maintenir les remontées d'incidents rencontrés par les établissements via le cabinet du Recteur
- Adapter les patrouilles en fonctions des faits. Les services de l'Etat facilitent en tant que de besoin le recrutement d'emplois d’avenir dans ce domaine. Les comités de pilotage et de suivis de cette convention se réunit en tant que de besoin. Un bilan annuel des actions est réalisé et des adaptations proposées.