Une vidéo fait le tour des réseaux sociaux, on y voit deux jeunes gens exhiber leurs armes dans une discothèque à Cayenne. Des faits qui se banalisent et pourtant un tel comportement peut se révéler lourd de conséquences pour les détenteurs de ces armes et pour les responsables de l'établissement.
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Dans cette vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, deux jeunes, face caméra, exhibent des revolvers. Ils se trouvent visiblement dans une boîte de nuit. Des images choquantes mais dites « banales » aujourd’hui en Guyane. Interviewé, Olivier Le Cardinal, le directeur départemental de la sécurité publique, rappelle la loi. Il incombe aux gérants de boîtes de nuit de garantir la sécurité de leurs clients. Les services de sécurité doivent procéder à l’entrée, à des fouilles corporelles (palpations des clients) pour éviter que des armes ne soient introduites dans la salle.
Les tenanciers qui n'organisent pas cette sécurité, risquent alors la fermeture pure et simple de leur établissement ainsi qu’une lourde amende au niveau pénal.
Une enquête a été ouverte sur cette affaire et les différents protagonistes seront entendus prochainement.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Abel Parnasse
Les tenanciers qui n'organisent pas cette sécurité, risquent alors la fermeture pure et simple de leur établissement ainsi qu’une lourde amende au niveau pénal.
Un phénomène de prolifération des armes inquiétant
Olivier Le Cardinal souligne l’évolution constante du phénomène de prolifération des armes qui met en évidence une jeunesse en perte de repères. Beaucoup de jeunes, exclus du système scolaire sans diplômes ni formations se retrouvent au chômage. Tombés dans la spirale de « l’argent facile », ils deviennent rapidement des délinquants dangereux. Ils sont, le plus souvent, armés malgré le risque de condamnation à 5 ans d’emprisonnement et à 175 000 euros d’amende pour port illégal d’armes à feu.Une enquête a été ouverte sur cette affaire et les différents protagonistes seront entendus prochainement.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Abel Parnasse