Le 12 mai le Sénat brésilien à l'instar de la Chambre des députés a adopté le processus de destitution de la présidente du Brésil, Dilma Rousseff. Un processus engagé depuis des mois sur un motif discutable. Pour une partie de la diaspora brésilienne en Guyane cela s'assimile à une mascarade.
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Après moult péripéties, la procédure d'empeachment de Dilma Rousseff a suivi son cours. Le Sénat a emboité le pas des députés qui s'étaient prononcés en faveur de la destitution le 17 avril et ce 12 mai les sénateurs ont, également, voté pour cette destitution de la présidente. Le Brésil se retrouve dans une situation politique et économique très complexe.
Le nouveau président par intérim, Michel Temer, 75 ans prend les rênes de la nation mais est loin de faire l'unanimité, il est soupçonné, lui aussi, de corruption. Déjà des manifestations contre sa prise de fonction sont organisées. Le principal instigateur de la mise en route de l'empeachment, l'ancien président de l'assemblée, Eduardo Cunha, a été écarté car rattrapé par la justice et une très grande majorité des élus, députés et sénateurs, sont eux aussi poursuivis par la justice. Dilma Rousseff a été accusée d'avoir voulu maquiller les comptes de la Nation sans que cela ait été formellement prouvé.
Un tel tableau interroge l'opinion internationale mais les ressortissants brésiliens, eux-mêmes très divisés, sont plongés dans un désarroi et une inquiétude grandissante sur l'avenir de leur nation.
Ramir Almeida, brésilien et professeur de langues en Guyane nous a fait part de sa perplexité et s'interroge sur les dessous de ce qui lui semble une mascarade anti-démocratique.
Interview de Ramir Almeida
Le nouveau président par intérim, Michel Temer, 75 ans prend les rênes de la nation mais est loin de faire l'unanimité, il est soupçonné, lui aussi, de corruption. Déjà des manifestations contre sa prise de fonction sont organisées. Le principal instigateur de la mise en route de l'empeachment, l'ancien président de l'assemblée, Eduardo Cunha, a été écarté car rattrapé par la justice et une très grande majorité des élus, députés et sénateurs, sont eux aussi poursuivis par la justice. Dilma Rousseff a été accusée d'avoir voulu maquiller les comptes de la Nation sans que cela ait été formellement prouvé.
Un tel tableau interroge l'opinion internationale mais les ressortissants brésiliens, eux-mêmes très divisés, sont plongés dans un désarroi et une inquiétude grandissante sur l'avenir de leur nation.
Ramir Almeida, brésilien et professeur de langues en Guyane nous a fait part de sa perplexité et s'interroge sur les dessous de ce qui lui semble une mascarade anti-démocratique.
Interview de Ramir Almeida