Fruits, légumes, œufs et poissons... des tonnes d'aliments saisies au marché de Kourou après un contrôle

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Le 11 mars 2023, le service de l’alimentation de la DGTM de Guyane a contrôlé 25 étals de produits alimentaires vendus au marché de Kourou. Les agents y ont constaté diverses infractions. En conséquence, 2,8 tonnes de produits végétaux, 210 œufs et 35 kg de poissons - crevettes séchés ont été saisis.

Samedi 11 mars dernier, le service de l’alimentation de la Direction Générale des Territoires et de la Mer de Guyane (DGTM) a procédé aux contrôles des étals de produits alimentaires du marché de Kourou. Les agents étaient accompagnés par des inspecteurs du travail de la Direction Générale de la Cohésion et des Populations (DGCOPOP), des douanes et de la brigade de gendarmerie de Kourou.

L'objectif de ces contrôles : vérifier l’origine et la traçabilité des produits alimentaires vendus au marché, explique la Préfecture de Guyane.

22 procès-verbaux dressés sur 25 étals contrôlés

25 étals ont été contrôlés lors de cette matinée et les agents ont dressé 22 procès-verbaux. Les infractions constatées étaient : "importation illégale de fruits-légumes, absence de traçabilité de fruits-légumes, denrées animales impropres à la consommation faute de traçabilité et de conditions d’hygiène conformes". Des produits "impropres à la consommation humaine" ont été saisis.

Dans le détail, il s'agit de 2,8 tonnes de produits végétaux, 210 œufs et 35 kg de poissons - crevettes séchés. Les fruits, les légumes et les œufs ont été distribués à différents centres de soins pour animaux, tandis que les produits de la mer ont été détruits car "inutilisables pour les centres de soins".

Que dit la loi ?

La Préfecture de Guyane rappelle que : "l’importation illégale de produits animaux ou végétaux en provenance de pays tiers présente un réel risque pour les consommateurs et pour les filières de production locales, notamment du fait de leur traitement ou du risque d’organisme nuisible."

Ces produits représentent également une concurrence déloyale vis-à-vis des productions locales, qui sont soumises aux les réglementations européennes en vigueur.

Le fait d’importer illégalement des produits alimentaires du Suriname ou du Brésil est un délit puni d’une amende maximale de 300 000 euros et 2 ans de prison. 

Préfecture de Guyane