L'inquiétude des familles face à la maladie d'Alzheimer

Le 21 septembre est la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, un type de démence qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Les patients concernés nécessitent un suivi quotidien, souvent éprouvant pour les aidants. 
Le 21 septembre est la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, un type de démence qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Les patients concernés nécessitent un suivi quotidien, souvent éprouvant pour les aidants, notamment lorsque les structures permettant une prise en charge sont rares, comme c’est le cas sur notre territoire.
 

L'inquiétude des proches

Depuis quelques temps, Gertrude Georges s’exprime en anglais, sa langue maternelle. Agée de 76 ans, elle souffre de la maladie d’Alzheimer, et a été victime d’un accident vasculaire cérébral.
Cette année, son état a empiré. Ses enfants se sont donc organisés pour assurer une présence 24 heures sur 24 h à son domicile.

« Au début, avec le confinement et tout il n’y avait personne pour garder maman, je suis restée là, l'occasion de rester avec ma mère. C'était pas facile, elle était vraiment très très agressive »

Paula Juignon


L'APA une aide certaine

Grâce à l’allocation personnalisée d’autonomie, l’APA, Paula peut accompagner sa mère pendant quelques mois, mais après il lui faudra regagner son domicile, situé à plusieurs milliers de kilomètres, au Canada.
La maladie d’Alzheimer provoque notamment des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement.
Lorsque Paula ne sera plus là, sa sœur et son frère devront trouver une solution pour prendre en charge leur mère. Un encadrement essentiel, car Gertrude Georges a déjà disparu deux fois. Sa dernière fugue a duré trois jours.

« Durant l’absence , on l'a cherché partout. C'est quelqu'un qui l'a vue bouger dans le canal derrière Crédit Mutuel »

Alberta Wilfred


Pas de structure de répit

Alberta travaille à Kourou, elle ne peut rester présente de façon continue. La famille a tenté de faire appel à une clinique, sans succès. La plupart des proches de malades d’Alzheimer sont confrontés à ce problème sur notre territoire. Une situation bien connue des personnels soignants.
 

« Il n’y a pas de structure de répit qui pourrait soulager les familles, c'est trop rare »

Caroline Eugène, infirmière référente de l’équipe mobile de gériatrie (HAD Rainbow)


L’intervention des soignants qui travaillent dans cette structure privée se concentrent aussi bien sur le patient que sur son entourage… en apportant par exemple des éléments de compréhension sur le comportement des patients.
Le reportage de Sébastien Laporte :
Maladie d'Alzheimer : le témoignage d'une famille en Guyane.