Selon les autorités, avec les chiffres de l'année 2015, la lutte contre l'orpaillage illégal fonctionne. Les "puits" ont été réduits de moitié sur les zones ciblées et le nombre de garimpeiros baisse également. Un bémol toutefois, les orpailleurs s'adaptent et la courbe repart à la hausse en 2016.
En 2015 les forces armées de Guyane ont indéniablement porté un coup sérieux aux filières d’orpaillage clandestin. La préfecture enregistre une réduction de 50% des puits en exploitations sur les principaux sites identifiés. Nous sommes donc passés de 400 à 200 puits en l’espace d’un an sur les zones cerclées de rouge.
En revanche le nombre de site clandestin reste constant dans la zone du parc amazonien, la moitié sud de la Guyane. Un autre chiffre est encourageant, c’est la baisse du nombre de garimpeiros en forêt. Selon la préfecture ils sont en diminution de 30% en un an. Nous serions passés de 10 000 à 6 000 personnes. La stratégie de l’Etat consiste à affaiblir les flux d’approvisionnement des sites d’orpaillage. Malheureusement les garimpeiros s’adaptent et profite des relèves ou des tirs d’Ariane. L’un des volets à améliorer c’est l’aspect judiciaire, les services de l’Etat le reconnaissent, il faut impérativement augmenter le nombre d’officier de police judiciaire (OPJ) pour augmenter les destructions (saisies) sur place. Et puis le gros point faible c’est la coopération avec les pays voisins qui chaque jour montre un peu plus ses limites.
Selon nos informations les 4 premiers mois de l’année 2016 se révèlent moins bons. Les puits en exploitations sont à nouveau en augmentation de 30% par rapport à l’année précédente.
Le reportage de Claire Giroud et Martial Gritte
En revanche le nombre de site clandestin reste constant dans la zone du parc amazonien, la moitié sud de la Guyane. Un autre chiffre est encourageant, c’est la baisse du nombre de garimpeiros en forêt. Selon la préfecture ils sont en diminution de 30% en un an. Nous serions passés de 10 000 à 6 000 personnes. La stratégie de l’Etat consiste à affaiblir les flux d’approvisionnement des sites d’orpaillage. Malheureusement les garimpeiros s’adaptent et profite des relèves ou des tirs d’Ariane. L’un des volets à améliorer c’est l’aspect judiciaire, les services de l’Etat le reconnaissent, il faut impérativement augmenter le nombre d’officier de police judiciaire (OPJ) pour augmenter les destructions (saisies) sur place. Et puis le gros point faible c’est la coopération avec les pays voisins qui chaque jour montre un peu plus ses limites.
Un bémol pour l'année 2016
Selon nos informations les 4 premiers mois de l’année 2016 se révèlent moins bons. Les puits en exploitations sont à nouveau en augmentation de 30% par rapport à l’année précédente.Le reportage de Claire Giroud et Martial Gritte