Personnels des hôpitaux publics et les établissements privés étaient réunis la semaine dernière afin de mettre en place les procédures et moyens permettant de faire face à un afflux de patients covid. La propagation du virus notamment du variant P1 brésilien s'intensifiant en Guyane.
La lettre de l'ARS du jour détaille le plan de bataille en préparation pour faire face à la 3e vague covid. Depuis 2 semaines, les cas se multiplient en Guyane avec des hospitalisations régulières. Mais cette fois le shéma d'hospitalisation risque de subir une accélération brutale en raison de la présence sur le territoire guyanais du variant P.1 brésilien beaucoup plus agressif. Certains patients sont admis directement en réanimation. Il faut donc être en capacité d'armer des lits de réanimation supplémentaires et de mobiliser les personnels afférents.
Retraités et étudiants mobilisés
La difficulté qui se pose sur tout le territoire français est celle des personnels de santé sursollicités depuis un an et qui viennent à manquer. La Guyane en sous effectif permanent, n'échappe pas à cette problématique. Les étudiants de l'Ifsi seront sollicités tout comme les retraités ou encore les professionnels libéraux. A cet effet, le ministère de la Santé a prévu une incitation financière : une indemnité exceptionnelle de stage pour les étudiants, augmentation de la rémunération des réservistes, déplafonnement du cumul pour les professionnels de santé retraités, indemnisations pour les libéraux qui subiraient une perte d’activité.
Renforcement du dispositif de vaccination
Il est également envisagé, la déprogrammation des opérations non urgentes en cas d'accélération de la vague épidémique.
La campagne de vaccination reste une priorité avec une montée en charge à Cayenne où le centre sera ouvert 7/7 jusqu'à 21h. A Kourou et Saint-Laurent on se prépare également à faire face à un afflux de prétendants au vaccin anti-covid.
Le 9 avril 5 743 personnes étaient vaccinées et 17 325 avaient reçu leur première injection.