Depuis les ordonnances publiées le 15 mai, les conseillers municipaux élus le 15 mars dernier peuvent se réunir à compter de ce samedi 23 mai et jusqu’au 28 mai pour procéder à l’élection du maire et des adjoints. En Guyane près des 2⁄3 des communes sont dans ce cas de figure.
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La plupart des communes réuniront leur conseil municipal dès ce samedi 23 mai. Elles disposent d’un délai de trois jours francs avant la réunion pour envoyer les convocations. Mana, Kourou, Cayenne ou encore Saint-Georges de l’Oyapock sont dans ce cas de figure selon nos informations.
En Guyane Saül, Papaïchton, Awala-Yalimapo, Iracoubo, Roura, Matoury et Rémire-Montjoly devront retourner devant les urnes pour se choisir un maire. Ce second tour de l'élection devrait se tenir le 28 juin. Toutefois le gouvernement va demander un second avis au conseil scientifique qui a émis un premier avis mitigé sur la date de ce scrutin. Les inquiétudes portent "un strict respect des règles sanitaires à mettre en œuvre avant, pendant et à après le scrutin, notamment au cours de la campagne électorale".
15 maires élus avant le 28 mai
Particularité de cette période de crise sanitaire, les visioconférences sont possibles, il faut également s’attendre à des séances à huis-clos comme à Cayenne. D’autres communes n’ont pas encore communiqué la date de réunion du conseil municipal d’installation mais tablent sur la semaine prochaine comme Saint-Laurent du Maroni. Montsinéry-Tonnégrande prévoit cette réunion le 27 mai et c'est le 25 mai pour Maripasoula.7 communes vont organiser le second tour de l'élection municipale
Pour rappel ces installations ouvriront la voie à la convocation, début juin, des conseils communautaires qui auront la particularité d’être mixtes entre anciens et nouveaux élus jusqu’à ce que toutes les communes puissent terminer leur processus électoral.En Guyane Saül, Papaïchton, Awala-Yalimapo, Iracoubo, Roura, Matoury et Rémire-Montjoly devront retourner devant les urnes pour se choisir un maire. Ce second tour de l'élection devrait se tenir le 28 juin. Toutefois le gouvernement va demander un second avis au conseil scientifique qui a émis un premier avis mitigé sur la date de ce scrutin. Les inquiétudes portent "un strict respect des règles sanitaires à mettre en œuvre avant, pendant et à après le scrutin, notamment au cours de la campagne électorale".