Il devrait permettre de dépister davantage car moins rebutant que le prélévement dans le nez, le test salivaire, le covisal, est toujours à l'essai à l'hôpital de Cayenne mais commence à être étendu en Guyane notamment à Maripa-soula.
L'Agence régionale de Santé le confirme dans sa lettre d'information du 7 août, l'essai covisal, le test salivaire étudié et pratiqué, dans un premier temps aux urgences du Centre hospitalier de Cayenne est peu à peu étendu dans les différents drive tests organisés en Guyane.
L'essai doit permettre d'évaluer l'efficacité du principe de détection du virus dans le crachat par rapport au prélévement naso-pharyngé. Il faut s'assurer de sa fiabilité. Les essais ont démarré le 22 juillet.
Pour le professeur Magali Pierre-Demar, cheffe du laboratoire du CHC, les premiers résultats obtenus à partir de 65 prélévements opérés sur des volontaires sont prometteurs. Il faut poursuivre et amplifier le nombre de tests :
"Notre objectif est de réaliser 1 500 prélèvements pour avoir 300 positifs pour lesquels comparer les deux techniques. Quand nous avons proposé l’essai, nous étions déjà au pic de l’épidémie. Il a fallu aller très vite, notamment le Pr Mathieu Nacher (chef du CIC), pour obtenir les autorisations. Nous nous étions donné trois mois. Cela prendra peut-être un peu plus de temps."
Ces double tests vont être étendus notamment à Maripa-soula où circule activement le virus et dans les différentes opérations de dépistage qui sont menées.
Dans quelques mois, l'on saura si cette méthode pourra s'appliquer durablement. Cela simplifierait grandement les dépistages.
L'essai est soutenu par le comité scientifique Covid-19. Il s'est prononcé favorablement pour la poursuite de l'expérience le 27 juillet dernier.
L'essai doit permettre d'évaluer l'efficacité du principe de détection du virus dans le crachat par rapport au prélévement naso-pharyngé. Il faut s'assurer de sa fiabilité. Les essais ont démarré le 22 juillet.
Pour le professeur Magali Pierre-Demar, cheffe du laboratoire du CHC, les premiers résultats obtenus à partir de 65 prélévements opérés sur des volontaires sont prometteurs. Il faut poursuivre et amplifier le nombre de tests :
"Notre objectif est de réaliser 1 500 prélèvements pour avoir 300 positifs pour lesquels comparer les deux techniques. Quand nous avons proposé l’essai, nous étions déjà au pic de l’épidémie. Il a fallu aller très vite, notamment le Pr Mathieu Nacher (chef du CIC), pour obtenir les autorisations. Nous nous étions donné trois mois. Cela prendra peut-être un peu plus de temps."
Ces double tests vont être étendus notamment à Maripa-soula où circule activement le virus et dans les différentes opérations de dépistage qui sont menées.
Dans quelques mois, l'on saura si cette méthode pourra s'appliquer durablement. Cela simplifierait grandement les dépistages.
L'essai est soutenu par le comité scientifique Covid-19. Il s'est prononcé favorablement pour la poursuite de l'expérience le 27 juillet dernier.