Avec le confinement, les violences familiales sont en nette progression en Guyane.
Ces violences ont entraîné un peu plus de 2 gardes à vue par jour à Kourou.
Depuis un mois, la gendarmerie de la ville spatiale a lancé l’opération #répondreprésent.
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Un dimanche matin sur un parking d’une grande surface de Kourou.
Une petite table, 2 affichettes et 2 femmes gendarmes en grande discussion avec des personnes de passage.
Depuis le 26 avril la gendarmerie est plus que jamais sur le terrain. Elle va à la rencontre de la population dans le cadre de l’opération #répondreprésent.
L’Adjudant Chef Corinne Thomas, de la Gendarmerie de Kourou précise
On veut protéger et aider les personnes qui sont victimes de violence, soit familiale, soit conjugale : les femmes, les hommes et les enfants. L'idée, c'est aussi de sensibiliser les témoins de ce genre d'action, à aider les gens, les inciter à venir en parler auprès des associations, de la gendarmerie ou de la police nationale.
Cette démarche est toujours très difficile pour les victimes. Mais, heureusement le courant passe bien entre les femmes gendarmes et le public déclare l'Adjudant Chef Corinne Thomas.
Le contact se fait très facilement. Les gens nous posent beaucoup de questions, ils ont besoin qu'on les guide, qu'on leur explique ce qu'on fait.
Depuis le début du confinement, ces violences ont entraîné un peu plus de 2 gardes à vue par jour. Parfois les rôles peuvent être inversés et les hommes être des victimes eux aussi rappelle l'Adjudant Chef
Nous avons aussi des hommes victimes de violences et il faut aussi les aider.
Il n'est pas évident pour un homme de rentrer dans une gendarmerie pour expliquer qu'il est victime de violences conjugales. Ce n'est pas évident pour un homme.
Ce poste avancé de contact est aussi accessible à Saint-Laurent du Maroni, Macouria et Matoury 2 fois par semaine.