Où commence le Surinam ? Où s’arrête la Guyane ? Ces questions ont été officiellement réglées le 15 mars avec la signature d’un protocole délimitant la frontière entre la France et le pays voisin.
Le nouveau tracé, entièrement numérique, détermine grâce à des données satellite, toute la frontière sur trois segments allant de l’embouchure du fleuve Maroni à la jonction des rivières Lawa, Litani et du fleuve Maroni.
Le document a été signé en visio-conférence par le ministre des outremers Sébastien Lecornu, le ministre des affaires étrangères du Suriname Albert Ramdin, son homologue de la justice et de la police Kenneth Amoksie mais aussi, en Guyane, par le préfet Thierry Queffelec ainsi que Rodolphe Alexandre.
Le président de la Collectivité Territoriale de Guyane se félicite de cette avancée et pense que cela améliorera les relations socio-économiques entre les 2 pays, surtout dans le secteur du fleuve.
Rodolphe Alexandre
Un point de vue partagé par le préfet de Guyane, Thierry Queffelec. Ce réglement administratif permettra de faciliter les échanges entre les populations et développera, sous certains aspects, l’économie sur le fleuve.
Thierry Queffelec
Le protocole qui délimite la frontière dans une partie du fleuve a été annexé à la convention signée à Paris en septembre 1915. Un quatrième segment, entre les rivières Itany et Marouini, grand d’environ 6000m², est toutefois toujours en discussion…
Par ailleurs à cette occasion, une convention d’entraide judiciaire en matière pénale entre les deux pays a également été signée.