Le voleur des masques du centre spatial Guyanais était un agent de sécurité travaillant sur la base spatiale l'affaire sera jugée le 26 mai

Les masques chirurgicaux volés sur la base spatiale
L’enquête sur le vol des 33 000 masques du CSG est en partie résolue.
C’est un agent de sécurité d’une société en charge du gardiennage de la base qui est au cœur de l’affaire. Il est poursuivit pour vols aggravés.

L’affaire avait fait grand bruit en Guyane. Le 23 mars 2020, la gendarmerie de Kourou est saisie d’une plainte émanant du centre spatial Guyanais.
Le vol de 33 000 masques chirurgicaux entreposés dans un bâtiment sécurisé de la base spatiale.
Ces masques faisaient partie d’un stock datant de 2011 dans la perspective d’une éventuelle pandémie virale.
 

Les images vidéo-surveillance ont parlé 

 
Les masques volés au CSG


Les enquêteurs de la brigade de Kourou ont récupéré les images de la vidéo-surveillance du site. Ces vidéos montrent l’agent de sécurité sortir à plusieurs reprises entre le 10 et le 20 mars de la zone de surveillance où il était affecté pour se rendre dans la zone où se trouvaient entreposés les masques.

L’agent de sécurité mis en cause avait été mis en garde à vue le 5 mai et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Le Procureur de la République de Cayenne, Samuel Finielz précise

L’agent a déclaré avoir dérobé les masques au cours des 4 nuits pendant lesquelles il était de service. Il ajoute en avoir donné à des membres de sa famille et les avoir revendu.
Plusieurs perquisitions ont été menées et ont permis de saisir plusieurs centaines de masques correspondant à ceux dérobés.

 


Les masques vont être restitués au Centre Spatial Guyanais


L’agent de sécurité a été présenté en comparution immédiate cet après-midi devant le tribunal correctionnel. L'affaire a été renvoyé au 26 mai  
L' homme agé d'un peu plus de 40 ans est poursuivit pour vols aggravés.
Il a obligation de ne pas quitter Kourou et son domicile durant la nuit. Il devra aussi se présenter 2 fois par semaine à la gendarmerie de Kourou.

Les investigations se poursuivent actuellement précise le Procureur à l’encontre de tous ceux, particuliers comme professionnels qui ont pu acheter ces masques.