Les syndicats des hôpitaux ont organisé une nouvelle mobilisation des personnesl des hôpitaux publics de Guyane.
Ils sont vent debout contre l'obligation vaccinale et la mise en application du pass sanitaire. Ils manifestent sur ce sujet depuis le mois de juillet.
Une action particulièrement suivie à Saint-Laurent du Maroni où le centre hospitalier fonctionne au ralenti depuis 7 heures. Les grévistes sont installés devant l’entrée de l’établissement. Le bras de fer est entamé, un service minimum est assuré par le personnel non vacciné.
Une journée sans personnel sur laquelle s'explique Olivier Maignan, porte parole de l'intersyndicale au Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais :
On suit à la lettre la loi. Nous avons décidé de l'appliquer. C'est à dire qu'à partir du 15 septembre, les personnes qui n'avaient pas un schéma vaccinal commencé peuvent-être suspendues. Nous montrons concrètement que cette loi est inique et inefficace sur le territoire guyanais.
Des manifestants qui attendent un retour des élus
Pourtant les directions des centres hospitaliers avaient annoncé que personne ne serait suspendue, pour le moment, au nom de la continuité des soins qui s'impose par dessus l'obligation vacinale. Plus de 70% du personnel des hôpitaux ne serait pas vacciné. Avec cette mobilisation qui devance les sanctions de suspension, le personnel soignant entend démontrer que l'application stricto sensu de la loi conduira à la paralysie complète du système de santé.
L’hôpital fonctionne donc sans le personnel non vacciné et ils sont 800 sur un effectif de 1200 infirmiers, aide-soignants, médecins, sages-femmes, pompiers. Les manifestants déterminés attendent un retour des élus notamment du président de la Collectivité territoriale, Gabriel Serville.
Les pompiers, les personnels des Ehpad se sont joints également à ce mouvement.