Librairies et commerces prêts pour le rush des achats de fournitures scolaires

C'est bien connu beaucoup de parents achètent les fournitures scolaires dès la sortie des classes. Librairies et commerces n'ont pas désemplis au mois de juillet et sont déjà prêts pour le rush du mois d'août et cela malgré les incertitudes de la rentrée scolaire dues à la gestion de la crise Covid.
Personne ne sait encore comment va se passer la rentrée des classes en Guyane ni comment elle va s'articuler véritablement entre le primaire et le secondaire avec l'état d'urgence sanitaire toujours en vigueur. Elle est prévue le 1er septembre. Et déjà dans les librairies et les centres commerciaux c'est l'afflux aux rayons des fournitures. Et pour certains parents, l'addition peut se révéler douloureuse.
 

Internet ou le magasin

Les listes de livres et de fournitures ont été fournies au mois de juin et nombre de parents se sont acquittés de ce qui peut-être considéré comme un pensum. Pour les livres, les parents les plus modernes et connectés ont eu recours au service d'achats par internet. Cultura comme La Cas'a à Bulles offrent ce service et cela fonctionne plutôt bien. Quelques clics et les achats sont faits, il n'y a plus le moment venu qu'à récupérer les livres scolaires. 
Les outils indispensables à tout élève de primaire
Autrement, acheter sur place c'est aussi possible. Dans les deux  cas, il vaut mieux s'y prendre tôt car les délais de livraison sont rallongés du fait de la crise Covid. L'acheminement est plus long car dans les entreprises le respect des gestes barrières et l'obligation d'éviter trop d'employés en présentiel ralentit les processus habituel.
Certains parents vont devoir attendre le versement de l'allocation de rentrée qui devrait intervenir d'ici la mi août.


Fournitures : des listes à la Prévert

Cahiers, bics, crayons, feutres, craies et autres trousses, boites et cartable, les listes de fournitures varient d'un établissement à l'autre et peuvent sembler, quelquefois, déconcertantes. De véritables listes à la Prévert aux exigences bien précises. Il est le loin le temps où quelques cahiers suffisaient, aujourd'hui inéluctablement, s'ajoutent une ou deux rames de papier. Une vingtaine de bics pour l'année pour un enfant de C2, bleus, rouges, noirs, verts, 5 par couleur!
En tout cas les parents disciplinés et voulant le mieux pour leur progéniture ne dérogent pas et se plient à la règle.
Rodriguo Sarraf
Pour Rodriguo Sarraf, responsable d'un magasin à la zone Collery, dont c'est la 5e rentrée scolaire, l'année 2020 a bien sûr été particulière avec la crise Covid :

"Normalement à cette période de l'année, j'ai plus de monde que cela soit au magasin ou pour les dépôts de listes. Des écoles étant fermées, certains parents n'ont pas encore les listes ... globalement il y a moins de monde mais pour le mois d'août cela va être monumental...

 


Du personnel supplémentaire pour répondre à la demande

Dans cette enseigne de la zone Collery, le recrutement de jeunes pour cette période de vente particulière, s'opère dès le mois de mai afin de préparer le magasin pour la rentrée des classes. Juillet et août, il y a des caissiers et vendeurs supplémentaires :

Nous embauchons de 20 à 25 saisonniers, des étudiants en recherche de travail, sans compter l'équipe permanente de 4 vendeurs et un responsable. Il n'y pas eu d'augmentation particulière sur les produits hormis les cartouches d'encre (pour imprimantes) qui sont très demandées. Le coût moyen pour une liste varie selon la classe. De 50 à 60€ pour un élève de maternelle, en élémentaire de 70 à 80€. C'est au collège que cela dépasse les 100€.


Les indispensables cahiers de vacances sont toujours à la mode et cette année ils se sont très bien vendus. Les écoliers, dont beaucoup n'ont pu aller au bout de leur programme, planchent dessus avec coeur ou pas. Histoire de ne pas décrocher davantage pour nombre d'entre eux et pour d'autres, de se préparer à une nouvelle année d'apprentissage.
Les indispensables cahiers de vacances