La ville de Macouria a décidé d’enlever toutes les épaves abandonnées un peu partout sur la commune et d’appliquer un principe simple: pollueur payeur. Les propriétaires identifiés des véhicules hors d’usage recevront une facture de 340 euros.
Les carcasses de voitures jalonnant les routes de Guyane, c’est une problématique qui concerne malheureusement l'ensemble du territoire guyanais.
La ville de Macouria a décidé d’enlever toutes les épaves abandonnées un peu partout sur la commune et d’appliquer un principe simple : pollueur payeur. Les propriétaires identifiés des véhicules hors d’usage recevront une facture de 340 euros. Une vingtaine de carcasses de voitures doivent être enlever des bords des routes.
Ces épaves de voitures trainaient dans le quartier de Soula depuis des mois
La commune de Macouria a pris les choses en main. Tous ces véhicules hors d’usage seront enlevés et acheminés dans une casse automobile.
La police municipale a répertorié une vingtaine d’épaves abandonnées sur le secteur de Macouria. Le maire Gilles Adelson ne veut plus voir ces épaves le long des routes de sa commune.
C’est dangereux car les automobilistes regardent à coté, cela créé des accidents. La RN 1 est déjà très accidentogène, après il y a aussi le problème de la pollution visuelle. Nous sommes pour une ville propre, nous travaillons là-dessus. Nous nous substituons aux différents gestionnaires des voieries pour retirer tous ces véhicules hors d’usage.
La commune de Macouria veut appliquer le principe du pollueur payeur
Tous les propriétaires des véhicules qui auront été identifiés recevront un titre de recette précise Gilles Adelson, en clair, la facture.
Ce travail n’est pas gratuit parce que c’est quand même l’argent du contribuable qui va être mis en œuvre pour le ramassage, donc chaque propriétaire de VHU est identifié et recevra un titre de recette.
La facture s'élèvera à 340 euros, entre autre, pour les frais d’enlèvement du véhicule, des factures qui seront réclamées par la mairie aux propriétaires indélicats. La commune de Macouria a fait du respect de l’environnement une de ses priorités, cette initiative en est un nouvel exemple.
Le reportage de Jocelyne Helgoualch et Franck Fernandes