J'ai la charge de faire comprendre au monde que Grand Santi est une commune comme toutes les autres communes de la France et que nous méritons aussi des choses, nous avons des droits et des devoirs comme tout citoyen français...
Une vraie prise en compte des réalités du Maroni
L'édile l'a martelé c'est pour cela qu'il dirige la nouvelle équipe municipale pour que la situation change et qu'il y ait une meilleure prise en compte des réalités sur le Maroni.Ancien cluster de Covid-19 au mois d'avril - lire ICI cet article - Grand Santi connait depuis une semaine, une résurgence de cas, on en dénombre 7. La municipalité travaille avec les administrés pour faire appliquer les gestes barrières. Pourtant la tâche est rude dans une commune où l'habitat est très épars, 53 campoes sur 80 km.
Ce qui fait dire au maire :
On ne sait pas la gestion de cette crise en Guyane... nous, jamais on ne reçoit une carte où situer les cas, comment alors faire de la prévention... il y a un problème nous avons interpellé tout le monde... nous apprenons par le bouche à oreille que quelqu'un a eu le coronavirus et a guéri...
Et un plan d'action qui inclue les autorités sanitaires et les maires
Autant dire que dans une hypothèse de reconfinement, la tâche devient plus ardue.... Dans les kampoes il n'y a pas de magasins, il n'y a rien du tout... La dernière fois les denrées alimentaires sont arrivées très tardivement. C'était la sécheresse et les gens ne pouvaient pas descendre normalement pour acheter les produits de première nécessité... Il y a des choses à mettre en place avant de reparler de confinement... Le Maroni c'est des lieux particuliers, il faut des mesures particulières...
Félix Dada insiste sur le fait que la directrice de l'ARS doit échanger avec les maires et les écouter. Il faut mettre les choses ensemble et les tenir au courant notamment des lieux où se trouvent les personnes infectées pour agir.