Les maires élus en Guyane dès le premier tour des élections municipales sous le coup de différents recours en Justice

Les maires remettront leur écharpe en jeu les 15 et 22 mars 2020. (Photo d'illustration).
Des maires élus dès le premier tour des élections municipales sous le coup de différents recours en Justice. Ce jeudi, le tribunal administratif de Cayenne examinera les cas de 5 communes. La plupart de ces recours demandent l’annulation du 1er tour du 15 mars en raison de la crise sanitaire.
Alors que 15 élections ont été réalisées en Guyane dès le 15 mars, 11 communes, soit la moitié du territoire, sont concernées par 16 recours : 14 protestations des candidats malheureux ou d'électeurs et 2 déférés émanant du Préfet. Ces derniers pour rectifier les résultats à Cayenne et à Saint-Laurent-du-Maroni.
 

Le tribunal administratif se prononcera ce 3 septembre

Les 7 recours des communes de moins de 9000 habitants seront jugés demain (jeudi) à partir de 8 heures au tribunal administratif de Cayenne. Ils concernent Camopi, Montsinéry-Tonnégrande, Saint-Georges de l’Oyapock, Sinnamary et Régina. Tous demandent l’annulation du premier tour. Le requérant doit apporter la preuve que le scrutin a été faussé en raison du contexte de crise sanitaire. Dans l’Hexagone, peu de ces démarches ont abouti. Les tribunaux ont donné raison aux plaignants quand les résultats ont été très serrés, de l’ordre d’une poignée de voix, et l’abstention portée à des niveaux record.
Le cas des communes de plus de 9000 habitants, Apatou, Cayenne, Kourou, Macouria et Maripa Soula sera examiné le 17 septembre par le tribunal administratif.


Retour aux urnes dans 7 communes

Et on rappelle que les élections doivent se jouer à nouveau, depuis le premier tour, dans sept communes de Guyane. Le report des élections décidé par le gouvernement implique de voter intégralement, le 18 octobre pour le 1er tour et le 25 octobre pour le 2e tour. Ces sept communes sont Awala-Yalimapo, Iracoubo, Matoury, Papaïchton, Rémire-Montjoly, Saül et Roura.