Le RSMA associé aux bénévoles de la Croix rouge et aux associations joue un rôle essentiel dans la diffusion de l'aide alimentaire pour les populations les plus précaires de Guyane. Le Premier ministre s'est rendu à la plateforme de colisage d'aide alimentaire de la Croix rouge au quartier du RSMA.
Peu d'annonces durant cette visite marathon du Premier ministre Jean Castex qui est allé au devant des équipes, a pris connaissance sur le terrain des moyens sanitaires mis en oeuvre. Et parmi les moyens déployés, un volet solidarité avec notamment l'aide alimentaire qui est apportée dans les zones difficiles pour les personnes les plus démunies.
38 000 personnes ont bénéficié de l'aide d'urgence en Guyane depuis le début de la crise sanitaire. Pour cela 3,3 millions d'€ ont été attribués et ont permis :
Pour amener ces colis sur l'intérieur de la Guyane, les moyens aériens militaires sont régulièrement sollicités pour Maripasoula et Camopi ainsi que le transport par pirogues qui s'avère nécessaire pour parvenir à Trois-Sauts où d'autres communes très enclavées.
Les CCAS et associations impliquées dans l’aide alimentaire ont aussi participé à la distribution aux personnes précaires d’une partie des 1 million de masques (720 000 tissus, lavables 20 fois, et 250 000 chirurgicaux) mis à disposition par l’État depuis le début de la crise, avec l’appui de l’État-major interministériel de zone (EMIZ).
Cette aide d'urgence sera maintenue jusqu'à la fin de l'état d'urgence au mois d'octobre.
Si le travail de toutes les personnes engagées sur ce volet solidarité porte ses fruits, il est cependant énorme. Il faudrait encore davantage de bénévoles. Un appel est lancé.
38 000 personnes concernées par l'aide d'urgence
38 000 personnes ont bénéficié de l'aide d'urgence en Guyane depuis le début de la crise sanitaire. Pour cela 3,3 millions d'€ ont été attribués et ont permis :- la confection de 17 000 colis et 3 500 boîtes de lait par la plateforme alimentaire de la Croix-Rouge ;
- la distribution de 600 000 chèques services alimentaires et hygiène, soit sous forme de colis alimentaires, soit directement aux bénéficiaires ;
- l’acheminement vers les communes de l’Est et du Haut Maroni de 50 tonnes de denrées de l’épicerie solidaire TI DEGRA ;
- des subventions exceptionnelles aux CCAS et associations partenaires.
Un travail de terrain qui nécessite davantage de bénévoles
Un travail effectué avec les associations de terrains et les municipalités. Cela représente 300 tonnes au lieu des 150 tonnes habituelles depuis le début de l'année. C'est une aide qui est distribuée tous les 15 jours.Pour amener ces colis sur l'intérieur de la Guyane, les moyens aériens militaires sont régulièrement sollicités pour Maripasoula et Camopi ainsi que le transport par pirogues qui s'avère nécessaire pour parvenir à Trois-Sauts où d'autres communes très enclavées.
Les CCAS et associations impliquées dans l’aide alimentaire ont aussi participé à la distribution aux personnes précaires d’une partie des 1 million de masques (720 000 tissus, lavables 20 fois, et 250 000 chirurgicaux) mis à disposition par l’État depuis le début de la crise, avec l’appui de l’État-major interministériel de zone (EMIZ).
Cette aide d'urgence sera maintenue jusqu'à la fin de l'état d'urgence au mois d'octobre.
Si le travail de toutes les personnes engagées sur ce volet solidarité porte ses fruits, il est cependant énorme. Il faudrait encore davantage de bénévoles. Un appel est lancé.