Soixante-sept candidats tentent de décrocher l’une des 20 places de sapeur-pompier volontaire. Épreuves physiques, tests écrits et entretien : une sélection exigeante pour ceux qui veulent s’engager au service de la population.
« Aujourd’hui, nous recrutons 20 sapeurs-pompiers volontaires pour renforcer nos effectifs », explique le lieutenant de première classe Stéphène Patient, chef du centre d’incendie et de secours de Saint-Laurent-du-Maroni. « Nous recherchons avant tout des personnes motivées, volontaires et disponibles pour porter secours à la population »
Les candidats viennent d’horizons variés. Parmi eux, Malorie, professeure des écoles, voit dans cet engagement l’opportunité de concilier son métier avec son désir d’aider les autres.
J’ai toujours eu une attirance pour les pompiers. C’est une voie qui me plaît, alliant sport et engagement.
Des épreuves exigeantes pour sélectionner les meilleurs
La sélection est rigoureuse. Dès 6 heures du matin, les candidats ont enchaîné les épreuves sportives, parmis elles : Natation, luc Léger, gainage, souplesse, pompes et Killy. Autant de tests qui permettent d’évaluer leur condition physique, essentielle pour affronter les interventions du quotidien.
« Ces exercices sont représentatifs des efforts que nous devons fournir sur le terrain », souligne Laurie, ancienne jeune sapeure-pompier et aujourd’hui encadrante.
Être responsable aujourd’hui et pouvoir recruter comme moi j’ai été recrutée, finalement, ça fait du bien. Ça montre que d’autres personnes ont envie de faire ce métier et que ça continue d’évoluer.
L’après-midi, place aux tests écrits, avant un passage devant un jury mercredi. Cette ultime épreuve orale déterminera les 20 candidats retenus pour intégrer le centre de secours.
Un engouement toujours fort malgré la concurrence
Si le nombre de candidats est légèrement en baisse par rapport à l’an dernier, l’engagement reste intact.
Il y a une vraie volonté de servir. Les gens nous voient à l’œuvre au quotidien, ils veulent s’investir et aider leur communauté
observe le lieutenant Stéphène Patient.
L’engagement féminin est lui aussi en progression. « On constate une augmentation des candidatures féminines, même si les hommes restent majoritaires », ajoute-t-il. Une tendance qui reflète la féminisation progressive du métier.
Un esprit de solidarité déjà présent
Sur le terrain, la compétition laisse place à l’entraide. « Depuis ce matin, on sent la tension, mais aussi un bel état d’esprit », note l’un des encadrants.
« Les candidats s’encouragent, se motivent les uns les autres. C’est essentiel dans notre métier. »
Pour les futurs sapeurs-pompiers volontaires, cette journée est une première étape vers un engagement citoyen fort. « Être pompier, c’est bien plus qu’un simple rôle, c’est une mission au service des autres », rappelle Stéphène Patient.