Avec l’inauguration de la résidence Aigue Marine ce 19 février, le Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais franchit une nouvelle étape dans sa politique d’attractivité. Ce complexe moderne de 94 logements, doté de nombreux services, vise à offrir aux agents hospitaliers un cadre de vie amélioré pour renforcer leur ancrage sur le territoire.
Un cadre de vie pensé pour attirer et fidéliser les agents
Un portail sécurisé, des allées bordées d’arbres, deux piscines scintillant sous le soleil de l’Ouest guyanais… La résidence Aigue-Marine, fraîchement inaugurée, ressemble davantage à un quartier résidentiel prisé qu’à un simple programme locatif. Mais derrière ces façades aux tons sobres se cache un enjeu majeur : fidéliser les soignants du Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG).
L’hôpital, confronté à des difficultés de recrutement et de rétention du personnel, mise sur un cadre de vie attractif pour convaincre ses agents de rester. « Nous sommes désormais locataires de 94 logements supplémentaires, ce qui porte notre parc à environ 300 logements », explique Ninon Gautier, directrice du CHOG. Une avancée importante, même si la demande reste forte face aux 1 400 agents hospitaliers, dont 1 200 agents non médicaux et 160 médecins.
Ce projet immobilier ne se limite pas à une simple mise à disposition de logements. Il s’inscrit dans une stratégie globale d’attractivité et de fidélisation, avec des mesures concrètes pour faciliter l’installation des nouveaux agents :
Prise en charge du billet d’avion Paris-Cayenne pour les professionnels venant de métropole,
Mise à disposition ou location de véhicules, pour simplifier leur mobilité,
Mise en place d’un système de parrainage, permettant aux nouveaux arrivants d’être accompagnés dans leur découverte de l’hôpital et de la ville.
À ce jour, plus de 80 % des logements sont déjà occupés, et l’ensemble des appartements seront investis d’ici mars 2025.
Un projet à poursuivre pour répondre aux besoins du territoire
Si l’inauguration de la résidence Aigue Marine constitue une avancée significative, elle ne suffit pas à combler la demande en logement des agents hospitaliers.
Nous avons toujours de nouveaux arrivants, et le rapport entre les 300 logements dont nous disposons et nos 1 400 agents montre bien qu’il faudra d’autres opérations de ce type
reconnaît Ninon Gautier.
Un constat partagé au-delà du secteur hospitalier : la croissance de Saint-Laurent-du-Maroni impose d’accroître l’offre de logements pour les professionnels du territoire. Cette résidence, qui associe confort, sécurité et services, est une réponse concrète aux défis du recrutement dans l’Ouest guyanais.