Suite à la fusillade de jeudi matin visant des gendarmes en pleine intervention, une réunion de crise s'est tenue à Saint-Laurent-du-Maroni jeudi 3 octobre. Le préfet de Guyane, le général de la gendarmerie et les élus locaux ont discuté des mesures urgentes à prendre pour rétablir la sécurité dans la ville.
La fusillade qui a eu lieu ce jeudi 3 octobre à Saint-Laurent-du-Maroni a été le déclencheur d'une réunion d'urgence organisée en fin de journée. Les gendarmes, qui intervenaient dans l'allée de l'Aurore après qu'un homme a été blessé par balle, ont été pris pour cible par des tirs encore non identifiés. Fort heureusement, aucun membre des forces de l'ordre n'a été blessé. Face à cette escalade de violence, le préfet de Guyane, Antoine Poussier, s'est rendu en urgence sur place, accompagné du général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie de Guyane, et de la maire Sophie Charles, afin de trouver des solutions immédiates.
Il ne s'agit pas d'attendre un mois, c'est maintenant qu'il faut agir
a-t-il déclaré. Parmi les demandes formulées par la mairie figure un renforcement de la surveillance du fleuve Maroni, frontière naturelle entre la Guyane et le Suriname, où s'infiltrent de nombreux trafiquants et délinquants.
Le préfet Antoine Poussier a annoncé plusieurs mesures d'urgence pour rétablir l'ordre. Il a notamment promis l'arrivée de renforts supplémentaires de gendarmes mobiles ainsi que l'intervention de l'unité spécialisée du GIGN pour faire face à la montée de la violence armée. Il a également souligné l'importance de s'attaquer aux quartiers informels, identifiés comme des foyers de délinquance :
La situation est critique, mais les autorités locales sont déterminées à reprendre le contrôle. Le général Jean-Christophe Sintive a affirmé que, malgré les défis croissants, les gendarmes de Saint-Laurent-du-Maroni sont prêts à affronter la menace.
Nous ne reculerons pas. Nous sommes là pour protéger la population, et nous le ferons
Les habitants, quant à eux, expriment de plus en plus leur inquiétude. Le sentiment d'insécurité croissant pousse de nombreux citoyens à réclamer davantage de sécurité.