La signature s’est tenue ce mercredi dans les bureaux annexes de la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni, réunissant Philippe Dulbecco, recteur de Guyane, Marcelin Gbekobu, chef de service politique de la ville à la préfecture, et Sophie Charles, maire de la ville, qui a paraphé la convention. Bien que la maire n’ait pas pris la parole devant la presse, les explications sur les projets et priorités de la Ville ont été données par Ania Mahasingh, coordinatrice de la Cité éducative pour Saint-Laurent.
Philippe Dulbecco a insisté sur l’importance de ce dispositif dans la lutte contre les inégalités éducatives :
Si on regarde l’axe insertion professionnelle, on analysera les taux d’insertion. Pour la citoyenneté, nous observerons la participation des jeunes à des concours nationaux. Un axe essentiel reste la relation avec les familles, et nous avons déjà engagé des actions pour transmettre des informations dans les langues locales.
Marcelin Gbekobu, représentant de la préfecture, a quant à lui rappelé l’engagement financier :
La préfecture accompagne ce dispositif financièrement avec un montant de 630 000 euros, mais aussi en soutenant les établissements scolaires et les associations dans leur mise en œuvre. Investir à Saint-Laurent, c’est investir dans l’avenir de notre société.
De son côté, Ania Mahasingh a décrit les défis éducatifs et les projets spécifiques :
Nous soutenons la mobilité des élèves pour leur permettre de découvrir d’autres horizons, et nous renforçons l’accompagnement des familles. Une famille soutenue, c’est un enfant plus épanoui à l’école.
Elle a également souligné que le budget, bien que conséquent, est géré de manière structurante : « Nous évitons le millefeuille en nous concentrant sur des initiatives qui ont du sens et des impacts mesurables. »
Le renouvellement du label Cité éducative pour une durée de trois ans est une marque de confiance dans les efforts conjoints des acteurs locaux et nationaux. Ce dispositif vise à unir les forces pour faire de l’éducation un levier puissant de réduction des inégalités dans un territoire en pleine croissance, où les besoins restent considérables.