Police : le service général pour l'administration dénonce ses conditions de travail en observant un débrayage

Débrayage des agents du secrétariat général pour l’administration de la police nationale, un service basé à Cayenne. La quarantaine d’agents représentés dénonce un management qu’ils qualifient de « déplorable » et des conditions de travail qu’ils jugent indignes.
 
Débrayage des agents du secrétariat général pour l’administration de la police nationale, un service basé à Cayenne. La quarantaine d’agents représentés dans ce mouvement dénonce un management qu’ils qualifient de « déplorable » et des conditions de travail qu’ils jugent indignes.
Les agents du secrétariat général pour l’administration de la police nationale effectuent un débrayage pour dénoncer les méthodes de management de leur responsable de service.
Huguette Rosamond, représentante du Syndicat national Alliance des personnels administratifs, techniques et scientifiques de l’Intérieur (SNAPATSI)

 « Nous avons demandé la convocation d’une cellule de crise mais il y a un blocage »


Trop autoritaire

Un management jugé trop autoritaire, dans un contexte de réforme de la police déjà très tendu. De nombreux agents de ce service ont décidé de quitter les lieux.
Grégory Martin, chef du bureau de la comptabilité au secrétariat général pour l’administration de la police national (SGAP) :

 « Dans mon bureau, tous les collègues ont fait une demande de mobilité même moi. »


Durcir le mouvement

L’intersyndicale Alliance – FO envisage de durcir son mouvement. En cas de blocage du SGAP, les 1000 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur exerçant en Guyane pourraient ne pas percevoir leur salaire.
Jean-Pierre Fernandez, délégué syndical Force ouvrière au secrétariat général pour l’administration de la police nationale (SGAP) :

 « Il est certain, que si les choses ne s’améliorent pas, on va vers une grève assez dure »


La cheffe de service mise en cause par ces agents n’a pas souhaité s’exprimer. Pour être entendus, les délégués syndicaux ont remis leurs revendications aux services de la préfecture.
Reportage de Sébastien Laporte et Frédéric Larzabal :