Qui succédera à Marie-Laure Phinéra-Horth à la tête de la communauté d'agglomération du centre littoral ?

Cayenne, va-t-elle rester à la tête de la CACL ? C’est l’enjeu de l’installation de la nouvelle assemblée délibérante de la communauté d’agglomération du centre littoral. Les 49 élus se réunissent ce vendredi, pour désigner leur nouveau président. 
Cayenne, va-t-elle rester à la tête de la CACL ? C’est l’enjeu de l’installation de la nouvelle assemblée délibérante de la communauté d’agglomération du centre littoral. Les 49 élus représentant les 6 communes de l’agglo se réunissent ce vendredi, mais contrairement à il y a 6 ans, la désignation du nouveau président de la CACL devrait se faire dans la douleur : deux camps pourraient s’affronter. 


Serge Smock sur les rangs

Selon plusieurs sources, Serge Smock, le maire de Matoury, serait le candidat de 5 communes sur les 6, pour conduire les affaires de l’intercommunalité pour cette nouvelle mandature. Un choix justifié notamment par le poids démographique et économique de sa ville, Matoury, au sein de l’Agglo. Face à lui : il y a Cayenne, représentée par le maire Sandra Trochimara, positionnée pour succéder à Marie-Laure Phinéra-Horth, de qui elle a hérité de l’écharpe tricolore.
 

Un changement de présidence

Sauf que pour ces nouveaux élus, l’heure du changement a vraiment sonné. Car si Rémire-Montjoly avec Jean Ganty, a dirigé l’assemblée de sa création en 97 jusqu'en 2001, Cayenne a conservé le pouvoir depuis : d'abord Rodolphe Alexandre d’abord puis Marie-Laure Phinéra-Horth, soit 19 ans de présidence continue. Une hégémonie jugée contraire aux fondements de la 3CL devenue CACL.
 

Pas de consensus

Mais jusqu’à ces dernières 48h, il n’y avait toujours pas de consensus sur un seul candidat selon nos informations. Le risque est désormais que cette assemblée ne devienne un organe politique avec une majorité et une opposition. Un fait historique, dont les administrés des 6 communes, se seraient bien passés. 
La réunion est fixée à 8h30 ce vendredi matin à l’amphithéâtre de l’Université de Guyane à Cayenne, et non pas à la CACL. Une délocalisation pour permettre le respect des distanciations physiques.