L'enseignante de Saint-Laurent qui a tenu des propos discriminatoires sur facebook à l'encontre des parents d'élèves et du maire de la commune a été suspendue depuis le 19 septembre et fait maintenant l'objet d'une enquête diligentée par le procureur de la République.
•
Eric Vaillant, le procureur de la République l'a annoncé dans l'après midi du 19 septembre qui'il avait ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire contre l'enseignante du lycée Bertène Juminer, auteure sur le réseau social facebook d'un post au contenu discriminatoire stigmatisant la population guyanaise qui vit des minima sociaux et traitant le maire, Léon Bertrand, de voleur. L'enquête demandée, avant que des plaintes ne soient déposées, a été confiée à la gendarmerie de Guyane.
Depuis, hier matin les réactions à cette affaires sont nombreuses et donnent lieu sur les réseaux sociaux à de nombreux développements. Si les autorités directement concernées ont immédiatement enclanché des procédures à l'égard de cette professeure, les élus locaux ont aussi réagi .
Le sénateur Antoine Karam estime qu'il s'agit d'une attitude dangereuse et irresponsable, le président de la CTG, Rodolphe Alexandre condamne ces propos qui sont, dit-il, "l'écho d'un monde des ténèbres". L'association des maires par la voix de son président David Riché parle de propos odieux qui relèvent d'une autre époque. Quant à la député Chantal Berthelot, elle s'est dit consternée et a rappelé que les enseignants ont une responsabilité vis à vis de la population.
Il n'y a pas de réaction de la part des syndicats autre que les déclarations du représentant STEG-UTG du lycée Bertène Juminer.
Le reportage d'Alice Lauréat et Yves Robin
Un tollé général en Guyane
Depuis, hier matin les réactions à cette affaires sont nombreuses et donnent lieu sur les réseaux sociaux à de nombreux développements. Si les autorités directement concernées ont immédiatement enclanché des procédures à l'égard de cette professeure, les élus locaux ont aussi réagi .Le sénateur Antoine Karam estime qu'il s'agit d'une attitude dangereuse et irresponsable, le président de la CTG, Rodolphe Alexandre condamne ces propos qui sont, dit-il, "l'écho d'un monde des ténèbres". L'association des maires par la voix de son président David Riché parle de propos odieux qui relèvent d'une autre époque. Quant à la député Chantal Berthelot, elle s'est dit consternée et a rappelé que les enseignants ont une responsabilité vis à vis de la population.
Il n'y a pas de réaction de la part des syndicats autre que les déclarations du représentant STEG-UTG du lycée Bertène Juminer.
Le reportage d'Alice Lauréat et Yves Robin