Installée au Canada, une jeune guyanaise, Mariana Royer, docteure en chimie, commercialise des molécules issues de la biomasse de la forêt boréale auprès de fabricants de cosmétiques. Une idée qu’elle aimerait appliquer en Guyane, et pour cela elle s’est associée au Cirad.
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Mariana Royer est guyanaise, à 35 ans, elle est docteure en chimie et se trouve à la tête d’une compagnie de laboratoires, les laboratoires Bio ForeXtra installée au Canada.
Depuis 2013, elle commercialise des extraits issus d’écorce de la forêt boréale. Elle souhaite, également, développer son activité en Guyane, elle s’est associée pour cela à un organisme de recherche, le Cirad. Avec la chercheuse en sciences du bois, Nadine Amusant, depuis 2 ans, elles ont commencé à étudier des sciures de bois issus de la forêt guyanaise, avec pour objectif de les valoriser industriellement. Des extraits de la biomasse forestière qui pourraient être vendus aux fabricants de produits cosmétiques ou pharmaceutiques.
Au Canada, la société de Mariana Royer a développé 15 actifs, tous innovants. Après le marché canadien, elle est désormais en négociation avec les grands noms de la cosmétique internationale.
Mais cette jeune Guyanaise rêve d’associer sa terre natale à son succès. Une démarche en partie militante, pour celle qui a été formée dans ce laboratoire.
Après avoir été une pionnière au Canada, Mariana Royer espère bien lancer cette filière, innovante et éco-responsable, d’ici 3 à 5 ans en Guyane.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Eric Boutin
Depuis 2013, elle commercialise des extraits issus d’écorce de la forêt boréale. Elle souhaite, également, développer son activité en Guyane, elle s’est associée pour cela à un organisme de recherche, le Cirad. Avec la chercheuse en sciences du bois, Nadine Amusant, depuis 2 ans, elles ont commencé à étudier des sciures de bois issus de la forêt guyanaise, avec pour objectif de les valoriser industriellement. Des extraits de la biomasse forestière qui pourraient être vendus aux fabricants de produits cosmétiques ou pharmaceutiques.
Au Canada, la société de Mariana Royer a développé 15 actifs, tous innovants. Après le marché canadien, elle est désormais en négociation avec les grands noms de la cosmétique internationale.
Mais cette jeune Guyanaise rêve d’associer sa terre natale à son succès. Une démarche en partie militante, pour celle qui a été formée dans ce laboratoire.
Après avoir été une pionnière au Canada, Mariana Royer espère bien lancer cette filière, innovante et éco-responsable, d’ici 3 à 5 ans en Guyane.
Le reportage de Laurence Tian Sio Po et Eric Boutin