Le docteur Amar Ramadhin, ministre surinamais de la Santé, était en visite au centre hospitalier de l'Ouest Guyanais jeudi 26 janvier. Il en a profité pour signer, avec l'Agence Régionale de Santé, une déclaration d’engagement à approfondir la coopération entre les deux territoires sur l’ensemble de la frontière.
Aller encore plus loin pour la santé
Il s’agit d’inclure, en plus du CHOG, les autres hôpitaux guyanais, les centres délocalisés de prévention et de soins et les futurs hôpitaux de proximité de Maripasoula et de Grand-Santi ou encore les chercheurs. Ce nouveau pallier, du côté français, permettra également de profiter des services spécialisés de l'hôpital de Paramaribo, notamment en neurochirurgie ou en médecine cardiovasculaire.
La première étape, c'est de faire accréditer de manière internationale, par un organisme indépendant, les services de spécialité à Paramaribo qui seraient, demain, en capacité d'accueillir des patients. De manière à ce que le patient français ait toutes les garantis de prise en charge, comme s'il était à Paris, à Lyon, à Marseille ou au CHOG.
Didier GUIDONI, directeur du Centre Hospitalier de l'Ouest Guyanais
Notez que la coopération entre les deux est déjà bien présente. Dans la Lettre Pro de ce 27 janvier, l'ARS prend plusieurs exemples de réussite, parmi lesquels :
- "Depuis juillet, un agent des services de l’état-civil surinamais est en poste au CHOG. Il s’assure de la conformité des documents d’identité des femmes venues accoucher à Saint-Laurent du Maroni depuis l’autre rive du fleuve."
- Il y a aussi le travail mené par le CDPS de Grand-Santi pour le suivi des personnes vivant avec le VIH ou la vaccination. "En fin d’année, des chercheurs des deux territoires ont co-signé un article sur la situation du VIH sur le Maroni."