Intervention musclée chez un particulier qui détenait des animaux protégés

Ce matin, les agents de l'ONCFS, accompagnés d'une dizaine de gendarmes, sont intervenus chez un propriétaire qui détenait des animaux considérés comme protégés. Quatre personnes ont été placées en garde à vue à la gendarmerie de Macouria.
Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), accompagnés d'une dizaine de gendarmes, sont intervenus ce matin chez un propriétaire qui détenait des animaux considérés comme protégés. Une intervention qui a terminé de façon musclée, des chasseurs étant venus le soutenir le propriétaire des lieux.
16h 30 : les membres du collectif des chasseurs étaient entendus par les forces de l'ordre, ils sortent libre après plus de huit heure de garde à vue à Macouria. Un comité de soutien exulte à leur sortie.
 

"Je veux que l'ONCFS parte"

Les chasseurs sont devant la gendarmerie pour demander leur libération depuis le début de la garde à vue. Des pneus sont déposés devant la grille du bâtiment, la tension monte. Une heure après, l'impatience des chasseurs se fait toujours sentir, des palettes sont en feu. Puis vient le moment tant attendu : les trois sortent libre, le président de l'association territoriale de chasse de Guyane ne cache pas sa colère : "pour quelques serpents ou bien quelques jacquots... Nous n'allons pas tolérer ça longtemps (...) j'ai dit aux gendarmes qu'ils protègent des criminels. La chose est simple : à partir d'aujourd'hui, je veux que l'ONCFS, la police de l'environnement, parte". "J'ai été maîtrisé à terre" dénonce pour sa part Olivier Isel, qui se plaind également du traitement réservé à son épouse.

Deux sont accusés de rebellion et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité. Le particulier chez qui a eu lieu l'opération est poursuivi pour exploitation d'un établissement d'animaux non domestiques sans certificat. Ils seront convoqués ultérieurement.